Algérie

Le ballet des camions-citernes continue


Le ballet des camions-citernes continue
Les robinets sont toujours à sec du côté de la capitale des Hauts Plateaux où le manque d'eau a atteint des pics ces derniers temps.Faisant le malheur des ménages, ne sachant plus à quel saint se vouer, la pénurie fait surtout l'affaire et le bonheur des propriétaires de ces camions-citernes omniprésents dans différents coins de la cité où les citoyens devront, la mort dans l'âme, payer cette nouvelle dîme. Au fil du temps, la facture se corse pour les petites et moyennes bourses ne pouvant supporter une citerne de 2 500 DA, chaque semaine «Pour un père de famille, dont la solde dépasse à peine le salaire minimum, il ne peut même pas se permettre une citerne d'eau par mois. La situation est intenable. La question est devenue notre préoccupation majeure.
D'autant qu'on n'a pas vu la couleur de l'eau depuis un bon moment. Chargés de cette pénible corvée, nos enfants ne peuvent déserter le banc de l'école pour aller collecter quelques litres d'eau. Les camions-citernes promis boudent inexplicablement les cités-dortoirs», tonnent des citoyens de la ZHUN. Paradoxalement, l'Algérienne des eaux (ADE) en charge de la distribution de l'eau a trouvé, ces derniers jours, le moyen d'adresser à ses abonnés des factures pour une consommation virtuelle. Avec la mise en service des trois forages du parc d'attractions, les consommateurs s'attendaient à une «embellie», mais celle-ci n'est pas au rendez-vous. Les responsables de la direction des ressources en eau de la wilaya, qui ont pourtant promis de «booster» la distribution du produit vital, ont failli.
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