Algérie

Le baccalauréat 2014 aura lieu le 1er juin



Le baccalauréat 2014 aura lieu le 1er juin
Le ministère de l'Education nationale a annoncé mercredi soir, les dates officielles des trois examens de fin d'année scolaire 2013/2014. Le baccalauréat pour le 1er juin, celui du brevet d'enseignement moyen (BEM) le 9 juin et l'examen de fin de cycle primaire (ex-6e) est prévu le 28 mai pour la première session et le 25 juin pour celle de rattrapage. Encore une fois cette année, l'examen du baccalauréat est avancé de quelques jours en comparaison avec celui de nombreuses autres sessions précédentes. La raison en est claire : la Coupe du Monde de football 2014 qui s'ouvrira officiellement le 12 juin au Brésil. «C'est bien malheureux de constater, encore une fois, que la date de cet examen est avancée à cause d'une Coupe du Monde. C'est comme si l'horloge Algérie va s'arrêter avec cet événement sportif», déplore Meziane Meriane, porte-parole du Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique). Le syndicaliste insiste sur le fait que «cela va se répercuter sur la date de l'arrêt des cours, de même que sur celle de l'organisation du bac blanc qui aura donc lieu début mai». Une inquiétude d'autant plus justifiée que l'année scolaire 2013/2014 a été déjà perturbée par une grève de 15 jours à l'appel du Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) pour une histoire de radiation justifiée ou non d'un syndicaliste. Et rien n'indique, pour le moment, que les cours se poursuivront normalement, dans la tranquillité et la sérénité, jusqu'à leur arrêt début mai. Pour cause : les syndicats de l'éducation nationale demeurent tous sur le qui-vive pour riposter, à leur manière, à la moindre «erreur» du ministère de tutelle. Ils le guettent presque. Les lycéens, de leur côté, aiment l'ambiance de ces actions protestataires déclenchées par leurs enseignants ou par eux-mêmes, soi-disant pour cause de programmes trop chargés et des difficultés d'assimilation. Le seuil, «El Ataba», un mot cher à ces adolescents, ne tarderait pas à être évoqué par tous. La tutelle, comme d'habitude, finira par céder à leur exigence sans manifester la moindre opposition. Surtout pas cette année 2014, celle de la présidentielle. Toutes les revendications citoyennes devraient être satisfaites pour une bonne campagne électorale et une bonne organisation du vote.Une fois l'évènement passé, tout se discute. Il n'en demeure pas moins que les programmes de l'année, notamment en ce qui concerne les élèves de terminale, restent trop chargés et difficiles à assimiler. Si de nombreux élèves protestent, c'est qu'ils ont raison. Le problème a été maintes fois posé par les élèves et autres partenaires de l'éducation, débattu à différentes occasions mais les solutions tardent à venir. Voilà qui explique l'agitation des élèves aussi bien que des enseignants, des parents et autres. Le mal de l'école algérienne est profond et le diagnostic qui lui a été fait est simplement faux sinon le remède qui lui a été administré jusque-là n'est pas le bon. Les résultats parlent d'eux-mêmes.K. M.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)