L'examen du baccalauréat ne s'est pas déroulé dans de bonnes conditions, contrairement aux déclarations « officielles », affirme, ce mardi 26 juin, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) dans un communiqué signé par son premier responsable, Idir Achour. Le CLA revient d'abord sur les huit heures de surveillance que chaque enseignant devait assurer. Il indique que « les horaires continus remettent en cause l'efficacité des surveillances et nécessitent donc une réorganisation ». Même si le nombre d'élèves par classe a diminué, passant de 25 à 20, « il n'en demeure pas moins que les couleurs de brouillons pratiquement identiques ont rendu la surveillance plus ardue et jettent un certain discrédit sur la crédibilité du baccalauréat », poursuit le CLA. Le Conseil des lycées d'Algérie évoque également l'opacité dans laquelle sont élaborées les listes des correcteurs. Il assure que « des dizaines d'enseignants ayant des activités syndicales et bénéficiant d'une longue expérience pédagogique sont écartés pour surcharger d'autres ». Le syndicat critique aussi la décision du ministre de l'Education consistant à « ouvrir les centres de correction aux parents d'élèves et syndicats ». Il s'interroge sur l'objectif d'une telle initiative, « mis à part l'effet médiatique », écrit-il. Pour le CLA, cela pourrait engendrer des dérives. Il parle des pressions pouvant être exercées sur les correcteurs et de la « remise en cause de la franchise inaliénable des centres de correction ».
Posté Le : 27/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadine
Source : www.reflexiondz.net