Algérie

Le 65e anniversaire du Congrès de la Soummam timidement célébré à Ifri-Ouzellaguen



20 août 1956-20 août 2021, soixante-cinq ans se sont écoulés depuis la tenue du Congrès de la Soummam dans le village montagneux d'Ifri-Ouzellaguen, dans la Basse-Kabylie.Contrairement aux années précédentes, la célébration de cette date phare dans le combat libérateur du pays a été très timide.
Ce haut lieu de la résistance algérienne qui voyait défiler par le passé des milliers de personnes des différentes localités de la région de Béjaïa et des autres wilayas du pays était presque vide vendredi.
Une très faible foule était observée vers les coups de 10h sur l'esplanade du mémorial d'Ifri-Ouzellaguen qui grouillait d'habitude de monde à chacune des célébrations de ce rendez-vous avec l'histoire ayant fixé les fondements de la révolution et posé les jalons d'une Algérie démocratique et sociale.
À l'exception du rituel dépôt de gerbe de fleurs par les autorités de wilaya devant la stèle érigée en hommage aux martyrs de la révolution, aucun programme officiel de commémoration de cette journée hautement symbolique pour le pays n'a été enregistré.
Les partis politiques et les organisations de la famille révolutionnaire ont également brillé par leur absences . Même pas une présence symbolique. Les deux personnalités en vue sur la scène nationale que nous avons aperçues dans notre déplacement vendredi sur les lieux au niveau de l'esplanade du mémorial sont l'ancien membre du présidium du FFS, Ali Laskri, et le vice-président de la LADDH, Saïd Salhi.
Ali Laskri a improvisé une prise de parole devant une dizaine de personnes. Il y avait également une dizaine de hirakistes qui ont tenté vainement de faire du bruit en reprenant les slogans habituel du mouvement de la révolte populaire de février 2019.
Il faut néanmoins dire que la grave crise sanitaire qui secoue le pays et surtout la tragédie qui a durement frappé la Kabylie et d'autres régions du pays avec le déclenchement de plusieurs brasiers ayant occasionné de très importants dégâts matériels et la perte de dizaines de vies humaines ont totalement occulté à juste titre la commémoration du 65e anniversaire de ce rendez-vous historique.
A. K.
Tribunal de Sidi-Aich
Entre trois ans de prison ferme et relaxe à l'encontre des 16 harragas
Présentés devant le tribunal de Sidi-Aïch dans la journée de mercredi passé, les 16 individus arrêtés par la Gendarmerie nationale dans la cité côtière de Béni Ksila, à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa pour tentative d'émigration clandestine, ont écopé de peines de prison allant d'une année à trois ans assorties d'amende de 20 000 DA pour certains et 30 000 DA pour d'autres.
En effet, entre autres peines prononcées par la tribunal de Sidi-Aïch, l'un des candidats à l'émigration clandestine a écopé de trois années de prison ferme et 30 000 DA et une année d'emprisonnement et 20 000 DA à l'encontre de six autres harragas.
La relaxe a été prononcée à l'encontre de cinq autres individus arrêtés les 13 et 14 août derniers et une amende de 20 000 DA pour les quatre autres personnes interpellées par la Gendarmerie nationale, a-t-on appris de sources judiciaires.
A. K.


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