Le 5e Feliv s'invite dans les stations métro et tramway

Photo : M. Hacène
Par Sihem Ammour
La 5e édition du Festival international de la littérature et livre jeunesse (Feliv) qui s'était déroulée du 14 au 22 juin passé à Alger, mais aussi à Batna et Sidi Bel Abbès, s'est distinguée cette année par des activitées extramuros et plus précisément dans les stations métro et tramway. Placé sous le sceau de la célébration du Cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie, les organisateurs du Feliv ont initié un projet inédit, en partenariat avec l'Entreprise du Métro d'Alger, avec l'organisation de plusieurs manifestations au niveau des stations de métro les plus fréquentées de la capitale et à proximité de la station de tramway de Bordj El Kiffan, afin de rendre hommage aux pionniers de la littérature algérienne, arabophones et francophones. Ainsi, des expositions, des projections de documentaires et la publication d'un ouvrage retraçant le parcours des «pères fondateurs de la littérature algérienne» étaient proposées aux usagers de ces stations pour la modique somme d'un prix de ticket de métro, soit cinquante dinars.Ces activités ont été organisées dans un esprit d'accessibilité des activités du Feliv à un plus large public et contribuer ainsi au «désenclavement» de la lecture en faisant la promotion du livre dans les espaces publics pour élargir le lectorat. En plus des expositions d'éditeurs algériens et étrangers spécialisés dans la littérature jeunesse, il y a eu des rencontres-débats avec une trentaine d'écrivains venus de divers pays et un programme étoffé dédié à la jeunesse avec des ateliers de création, d'écriture de contes et le ciné-club jeunesse.Mais l'activité la plus marquante de cette édition 2012 a été, sans conteste, l'organisation d'un important colloque sur «Les indépendances dans les littératures postcoloniales» proposant, d'une part, de revisiter les écrits des années postindépendances et, d'autre part, d'aborder les 'uvres les plus marquantes depuis 50 ans dans lesquelles la thématique de l'indépendance est présente.