Les sections syndicales du territoire national relevant de la Coordination nationale des travailleurs des corps communs de la santé publique, affiliée à l'UGTA, se démarquent de la Fédération nationale de la santé qui les chapeaute.Rien ne va plus au sein de la Fédération nationale des travailleurs de la santé publique affiliée à l'UGTA. La guerre des clans qui sévit au sein des sections syndicales refait surface. Cette fois-ci, le conflit qui éclate au grand jour oppose la Coordination nationale des corps communs de la santé publique à la fédération du secteur qui les chapeaute.Cette dernière est pointée du doigt par les sections syndicales du territoire national relevant de la Coordination des corps communs. La fédération est accusée d'avoir man?uvré et violé des dispositions du statut de l'UGTA pour renouveler ses instances en catimini et y désigner des membres qui ne représentent pas la base et qui n'ont jamais milité sur le terrain.Une manière d'évincer les véritables militants et représentants des travailleurs, à savoir la Coordination nationale des corps communs qui est montée au créneau, il y a quelques mois, pour défendre les intérêts et les revendications de cette catégorie de travailleurs lésée sur le plan socioprofessionnel.Cette éviction n'est pas du goût des sections syndicales des corps communs qui ont décidé de "protester vigoureusement" via un communiqué contre les man?uvres de la Fédération nationale des travailleurs de la santé publique. Des man?uvres qui ont commencé par la tenue en date du 2 janvier 2014 et "d'une manière trouble et confuse" du 2e congrès de la FNTSP qualifié de "scandaleux".Selon le communiqué signé par les sections syndicales nationales, le congrès de la fédération "morte pourtant depuis 20 ans" s'est tenu "hâtivement" et en violation de l'article 96 du statut de l'UGTA. "Des responsables et syndicalistes très loin de la base, dont la mission est de tenter de ressusciter la fédération à leur avantage, ont mandaté certaines personnes rejetées par la base, et ce, au détriment de nos vrais représentants syndicaux qui militent avec loyauté pour les intérêts des travailleurs depuis 3 ans." Les sections se disent scandalisées par ce qui n'était qu' "un obscur bureau de vote où aucun bilan moral et financier n'a été présenté".Les congressistes se sont contentés de rapporter la liste de personnes désignées en qualité de membres de conseil. Ce que les différents signataires "refusent vivement" car leur conviction est claire : "Toutes ces manipulations auxquelles se sont livrés ses responsables visent à frapper notre coordination dont le parcours honorable dérange." Réitérant leur soutien à ladite coordination, les sections avertissent que "ses responsables et syndicalistes assumeront la responsabilité des risques de déstabilisation de la paix sociale au seuil des élections électorales".M. BNomAdresse email
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Posté Le : 25/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Malika Ben
Source : www.liberte-algerie.com