En prévision de l'ouverture aujourd'hui mardi du 1er Salon national de
l'industrie pharmaceutique et parapharmaceutique «SANIPH 2O12», organisé
conjointement par la direction de wilaya de l'Industrie, de la PME et la Promotion de
l'investissement, la chambre de commerce et d'industrie du Rhumel
(CCIR) et l'université Mentouri de Constantine, le
directeur de wilaya de la PME,
M. Nadjib Achouri, et le
président du CCIR, M. Souissi, ont tenu, dimanche
après-midi au cabinet du wali, une conférence de presse pour présenter cet
événement. Une manifestation qualifiée de première du genre en Algérie, et qui
se tiendra du 17 au 19 janvier courant au niveau du palais de la culture Malek
Haddad de Constantine, sous le slogan «Pour une industrie pharmaceutique
performante».
Selon M. Achouri, la première édition du salon,
qui comportera 4O stands, va réunir 33 exposants parmi lesquels un grand nombre
de laboratoires étrangers qui activent dans notre pays dans le cadre du
partenariat. «Mais en comptant d'autres organismes, l'administration et les
dispositifs de soutien à l'emploi, le chiffre de 45 exposants sera certainement
atteint», a souligné M. Achouri. Il a précisé qu'un
grand nombre de producteurs et des conditionneurs versés dans l'industrie
pharmaceutique viendront des régions de Constantine, Alger et Oran. Notons que
des organisations comme la
Confédération algérienne du patronat (CAP), le Club des
investisseurs du Constantinois (CEIGC), des syndicats comme l'Union nationale
des opérateurs en pharmacie (UNOP) sont partie prenante dans ce salon.
Abordant l'objectif de cette manifestation économique, les conférenciers
ont indiqué qu'il s'agit principalement de promouvoir l'industrie du médicament
et faire de Constantine un pôle pharmaceutique d'excellence, ceci d'autant plus
que la capitale de l'Est dispose d'atouts pour prétendre à ce statut, ne serait-ce
que par le nombre d'unités de production pharmaceutiques qu'elle abrite et qui
sont pas moins de 15. Le second objectif essentiel vise, bien entendu, à
réduire la facture de l'importation du médicament qui est actuellement de 2,5
milliards de dollars par an. Et enfin, le troisième objectif assigné à ce salon
est de créer des postes d'emploi. Poursuivant leur exposé, les conférenciers
ont indiqué que la production locale de médicament couvre uniquement 25% des
besoins du pays, les 75% restants sont issus de l'importation. «C'est pour cela,
ont-ils expliqué, que le salon va mettre l'accent sur le développement de
l'industrie pharmaceutique. Pour commencer, et c'est le moins qu'on puisse
faire pour le moment, nous allons nous intéresser au segment de la sous-traitance
dans le domaine de l'emballage», ont-ils déclaré. Par la suite, les
conférenciers ont présenté le programme du SANIPH 2O12 qui comporte plusieurs
conférences, notamment sur le développement du groupe Saidal,
sur la réglementation et les plantes médicinales. Il y a aussi trois ateliers
de réflexion sur la problématique réglementaire et les médicaments génériques
qui vont sortir avec des recommandations qui seront adressées au wali.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 17/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com