Algérie

Le 1er prix décerné au groupe Tajmaât de Tizi Ouzou



Le 1er prix décerné au groupe Tajmaât de Tizi Ouzou
Lors de la soirée de clôture organisée samedi au TRTO, de jeunes artistes ont été primés pour leur talent et leur originalité. Le Grand prix a été décerné au groupe Tajmâat de Tizi Ouzou. Quant aux 2e et 3e prix, ils ont été attribués à la troupe Rafâa de Batna et au chanteur Kirzika Bilal de Tamanrasset.La 9e édition du concours national de la chanson amazighe a été clôturée samedi soir, au théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou. Le 1er prix de ce concours, dédié cette année au regretté chanteur et compositeur Brahim Izri, a été décerné au groupe Tajmâat de Tizi Ouzou."Ce premier prix est un encouragement pour nous. Nous allons encore travailler pour mieux avancer et arracher d'autres succès", nous dira à la fin de la cérémonie Bilal Mouhri, membre du groupe Tajmâat, tout ravi de recevoir le trophée tant convoité. Par ailleurs, les deuxième et troisième prix du concours ont été attribués respectivement à la troupe Rafâa de Batna et au chanteur Kirzika Bilal de Tamanrasset.Il est à noter que la clôture de cette 9e édition du concours national de la chanson amazighe a été marquée par la présence de deux étoiles montantes de la chanson amazighe, en l'occurrence les jeunes talents Arezki Ouali et Cylia Ould Mohand, qui se sont distingués, par le passé, dans cette même compétition avant d'être également lauréats du concours national "Alhan Oua Chabab".De son côté, Yanis Izri, digne fils héritier du regretté chanteur kabyle Brahim Izir, présent aux deux cérémonies d'ouverture et de clôture de cette manifestation, a affirmé, avec beaucoup d'émotion et de fierté : "Merci à tous. Vous avez honoré dignement la mémoire de mon regretté père, et toute ma famille est reconnaissante à tous les organisateurs pour la réussite de cet hommage et de ce Festival des jeunes talents de la chanson amazighe." Il est à rappeler que cette 9e édition, qui a été marquée aussi par des conférences et des témoignages sur la vie et l'?uvre de Brahim Izri, aura rassemblé de nombreux jeunes artistes issus d'une douzaine de wilayas, à savoir Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Khenchela, Batna, Bordj Bou-Arréridj, Boumerdès, Ghardaïa, Sétif, Alger, Illizi et Tamanrasset, qui ont pris aussi part à une cérémonie de recueillement fort émouvante sur la tombe de Brahim Izri, au village d'Ath Lahcène (commune d'Ath Yenni).Selon ses organisateurs, "ce concours vise à donner la chance aux jeunes pour émerger sur la scène artistique, et à promouvoir la culture et la chanson amazighes, à réunir les jeunes talents des quatre coins du pays, à apporter un climat d'ambiance et de convivialité et faire de la musique une expression universelle qui véhicule la conciliation entre les peuples".Né le 12 janvier 1954 à Ath Lahcène, Brahim Izri a été initié, tout jeune, à la musique par son grand-père à la zaouïa Sidi Belkacem, dans la localité d'Ath Yenni.Durant sa jeunesse, il fonda, avec deux de ses amis du lycée, le groupe Igudar. Durant les années 70, il joua comme guitariste avec l'illustre chanteur Idir, avant d'entamer sa carrière solo. En 1999, il eut l'honneur de chanter avec Idir et Maxime Le Forestier le fameux tube Tizi Ouzou, un titre qui marquera un répertoire très riche où le défunt artiste a défendu les droits des femmes, l'égalité entre hommes et femmes en Algérie, mais aussi le combat identitaire avant de décéder à Paris le 3 janvier 2005 à l'âge de 51 ans à la suite d'une longue maladie.K. Tighilt


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