Algérie

Le 1er Mai fêté dans la crise



Le monde du travail est en crise. Le 1er Mai fêté jadis en fanfare n'est plus ce qu'il était.La grogne des travailleurs, les grèves répétitives et la résurgence des contestations syndicales sont les traits communs de l'actuelle instabilité sur le front social.Le monde du travail est en crise. Le 1er Mai fêté jadis en fanfare n'est plus ce qu'il était.La grogne des travailleurs, les grèves répétitives et la résurgence des contestations syndicales sont les traits communs de l'actuelle instabilité sur le front social.
La fête des Travailleurs n'est pas annonciatrice de répit. Au contraire, les acteurs du travail semobilisent pour signifier que la crisequi affecte l'ensemble des travailleursse perpétue en un cycle "infernal" decontestations. D'abord, le manque deressources causé par un ralentissementdes recettes d'hydrocarbures se traduitpar son impact sur les dotations budgétairesdes entreprises publiques.L'impact de cette austérité est surtoutressenti au niveau des salaires que perçoiventles travailleurs et qui reste auplus bas comparativement à d'autrespays.
La dévaluation constante dudinar, la régression du pouvoir d'achatet le refus de financer le secteur publicpèsent lourdement sur l'avenir des travailleurs.Ces derniers qui s'organisentautour de collectifs syndicales ontdénoncé à maintes reprises cette situationqualifiée de "chaotique" et ontrelancé la contestation et les sit-indepuis le début de l'année. Pas un secteurn'a été épargné par les grèves et lesarrêts de travail où ce sont illustrés lessyndicats de santé, de l'éducation et dela fonction publique. Au-delà des revendicationsclassiques, l'action syndicales'est mué vers la défense des libertés syndicales plus que jamais menacée parles pouvoirs publics. Face aux mouvements de débrayages incessants et la paralysie des secteurs, l'Etat par le biais du ministère du Travail a trouvé la parade. Recenser les syndicats les moins loquaces et "interdire" commeceux de l'Education sous prétexte dereprésentativité.
La liste des syndicats autorisés et publiée dernièrement renseigne sur la main mise des autorités sur un droit consacré constitutionnellement.Les syndicats autonomes conscients de ces "agissements" sont dans leur droit de répondre à ce qu'ils qualifient de "provocations" du ministère du Travail. C'est dans cet ordre d'idées que cela risque d'étendre leur champ de contestations et de faire en sorte qu'aucun dialogue ne serait possibleà l'avenir. Le cas du Camra et le collectif des hospitalo-universitairesest éloquent. Il faudra ainsi se résigner à l'acceptation d'une situation de pourrissement.
Le chômage et la précarité ont la peau dure
Il est utile de mettre en exergue que la politique sociale tend à revoir son ancien mode de financement. On parle dés lors de remplacer les subventions des prix de produits pour les couches nécessiteuses par des "chèques" accordés directement à ceux qui grossissent les rangs des "déclassés et pauvres". Une belle trouvaille qui risque cependant de priver ces derniers de leur aide sociale apportée par le soutien aux prixdes produits alimentaires. Pareil pour les soins de santé où certaines voix ont avertit du recul de la médecine gratuite au profit d'une "médecine privée" même si l'Etat rassure que "la gratuité des soins ne sera pas remise en cause".
En tout état de cause, les salariés vivant déjà dans la précarité ne peuvent plus supporter de telles directives ni encore endosser d'autres impôts et taxes qui ont fini par laminer la classe sociale moyenne. Le chômage qui selon le gouvernement est entrain de reculer à la faveur de placements de milliers de demandeurs d'emplois, est contrecarré par le gel du recrutement dans le secteur public qui reste premier pourvoyeur d'emplois. Les jeunes qui n'ont d'autres choix que de créer leurs "micro-entreprises" se retrouvent dans l'étau de rembourser leurs crédits sous peines d'être poursuivis judiciairement.
Ils sont entre le marteau et l'enclume alors qu'une certaine "jeunesse dorée" profite de la manne de l'Etat soutenue ar une "nouvelle classe de milliardaires" ont l'ascension a été fulgurante en quelques années. Un tableau qui vafaire accroître les inégalités et enfoncerd'avantage la classe laborieuse vers un avenir incertain.
La fête des Travailleurs n'est pas annonciatrice de répit. Au contraire, les acteurs du travail semobilisent pour signifier que la crisequi affecte l'ensemble des travailleursse perpétue en un cycle "infernal" decontestations. D'abord, le manque deressources causé par un ralentissementdes recettes d'hydrocarbures se traduitpar son impact sur les dotations budgétairesdes entreprises publiques.L'impact de cette austérité est surtoutressenti au niveau des salaires que perçoiventles travailleurs et qui reste auplus bas comparativement à d'autrespays.
La dévaluation constante dudinar, la régression du pouvoir d'achatet le refus de financer le secteur publicpèsent lourdement sur l'avenir des travailleurs.Ces derniers qui s'organisentautour de collectifs syndicales ontdénoncé à maintes reprises cette situationqualifiée de "chaotique" et ontrelancé la contestation et les sit-indepuis le début de l'année. Pas un secteurn'a été épargné par les grèves et lesarrêts de travail où ce sont illustrés lessyndicats de santé, de l'éducation et dela fonction publique. Au-delà des revendicationsclassiques, l'action syndicales'est mué vers la défense des libertés syndicales plus que jamais menacée parles pouvoirs publics. Face aux mouvements de débrayages incessants et la paralysie des secteurs, l'Etat par le biais du ministère du Travail a trouvé la parade. Recenser les syndicats les moins loquaces et "interdire" commeceux de l'Education sous prétexte dereprésentativité.
La liste des syndicats autorisés et publiée dernièrement renseigne sur la main mise des autorités sur un droit consacré constitutionnellement.Les syndicats autonomes conscients de ces "agissements" sont dans leur droit de répondre à ce qu'ils qualifient de "provocations" du ministère du Travail. C'est dans cet ordre d'idées que cela risque d'étendre leur champ de contestations et de faire en sorte qu'aucun dialogue ne serait possibleà l'avenir. Le cas du Camra et le collectif des hospitalo-universitairesest éloquent. Il faudra ainsi se résigner à l'acceptation d'une situation de pourrissement.
Le chômage et la précarité ont la peau dure
Il est utile de mettre en exergue que la politique sociale tend à revoir son ancien mode de financement. On parle dés lors de remplacer les subventions des prix de produits pour les couches nécessiteuses par des "chèques" accordés directement à ceux qui grossissent les rangs des "déclassés et pauvres". Une belle trouvaille qui risque cependant de priver ces derniers de leur aide sociale apportée par le soutien aux prixdes produits alimentaires. Pareil pour les soins de santé où certaines voix ont avertit du recul de la médecine gratuite au profit d'une "médecine privée" même si l'Etat rassure que "la gratuité des soins ne sera pas remise en cause".
En tout état de cause, les salariés vivant déjà dans la précarité ne peuvent plus supporter de telles directives ni encore endosser d'autres impôts et taxes qui ont fini par laminer la classe sociale moyenne. Le chômage qui selon le gouvernement est entrain de reculer à la faveur de placements de milliers de demandeurs d'emplois, est contrecarré par le gel du recrutement dans le secteur public qui reste premier pourvoyeur d'emplois. Les jeunes qui n'ont d'autres choix que de créer leurs "micro-entreprises" se retrouvent dans l'étau de rembourser leurs crédits sous peines d'être poursuivis judiciairement.
Ils sont entre le marteau et l'enclume alors qu'une certaine "jeunesse dorée" profite de la manne de l'Etat soutenue ar une "nouvelle classe de milliardaires" ont l'ascension a été fulgurante en quelques années. Un tableau qui vafaire accroître les inégalités et enfoncerd'avantage la classe laborieuse vers un avenir incertain.


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