Le 17 octobre a fait coïncider trois
évènements nationaux cette année. Le premier, historique, en rapport avec la
commémoration de la Journée de l'émigration, une date marquant les atrocités de
la police française qui a jeté dans les eaux glacées de la Seine des
manifestants algériens qui ont déferlé sur les grands boulevards parisiens et
qui marchaient pacifiquement pour protester contre le couvre-feu décidé par
Maurice Papon, le préfet de police en ce mois d'octobre 1961. Le second est le
lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, une
opération obligatoire pour les hadjis devant partir en pèlerinage cette année.
Alors que le troisième a trait à la rentrée scolaire de la formation et de
l'enseignement professionnels. Mme Nouria-Yamina Zerhouni, le wali de la wilaya
de Aïn-Témouchent, a présidé les cérémonies marquant ces évènements et a dit en
substance «que les grandes réformes apportées au secteur sont importantes et
dénotent une fois de plus la détermination du président de la République à
opérer des changements profonds en ce domaine, qui prend une place importante
dans la politique du pays, surtout après avoir rehaussé le secteur en
département ministériel», pour lequel «le gouvernement a dégagé cette année une
enveloppe de 28 milliards de dinars», selon la lettre du ministre, M. Hadi
Khaldi, lue par un responsable du CFPA d'El-Malah, où se sont déroulées les
cérémonies. Le ministre, selon le rapporteur, a mis à la connaissance du monde
de la formation professionnelle l'ouverture de 28 nouveaux établissements et le
recrutement de 680 encadreurs pour cette rentrée scolaire.
Qu'en est-il de la situation du secteur dans la wilaya de
Aïn-Témouchent ? Selon le chef de service chargé de la formation à la DFEP, M.
Kaddour, trois nouvelles spécialités, cadrant bien avec la vocation de la
wilaya, ont été ouvertes cette année. Il s'agit des filières liées à la
formation d'assistants multimédias, d'agents d'entretien dans le secteur de
l'hydraulique (VRD) et de techniciens supérieurs en agroalimentaire. Les durées
de formation sont respectivement de 24, 18 et 30 mois. En résumé, il existe 67
spécialités dispensées. L'effectif des nouveaux stagiaires est de 3.100
apprenants. La formation résidentielle occupe le premier rang avec 1.100
recrues, dont 302 postes féminins. Quant aux cours du soir, la tendance est
plutôt féminine avec 293 apprenants sur 458 prévus cette année. De plus en
plus, les parents des stagiaires acceptent la mise en internat de leurs enfants
scolarisés. Ainsi, 500 d'entre eux bénéficient de la pension complète et 1.500
de la demi-pension.
Par
ailleurs, le ministre, M. Hadi Khaldi, a déclaré à la radio qu'il faut revenir
aux filières «dites lourdes», selon son expression. Il visait là celles du BTPH,
qui ne représentent que 3% de l'effectif global, de l'ordre de 140.000
apprenants nouveaux à l'échelle nationale. «L'objectif est d'atteindre 16%»,
a-t-il précisé.
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Posté Le : 20/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : B B
Source : www.lequotidien-oran.com