Algérie

Le 14e salon d'alger connaît une grande affluence : coûts, goûts et couleurs



Le 14e salon d'alger connaît une grande affluence : coûts, goûts et couleurs
Photo : Slimene S.A. Rien que des merveilles à la 14e édition du Salon international de l'automobile d'Alger. Les majorité des visiteurs ont jusqu'au 27 du mois en cours le plaisir d'admirer les belles voitures. Au troisième jour de ce Salon, la Société algérienne des foires et exportations (Safex) connaît une grande affluence. Toutes les catégories de personnes, professionnelles ou autres, novices ou connaisseurs, se sont donné rendez-vous pour découvrir ces belles voitures. Les premiers visiteurs sont là à  10 heures. A cette heure-ci, ils n'ouvrent droit qu'à la visite des stands qui sont à  l'air libre, puisque les blocs ne s'ouvrent qu'à 11 heures. Les jeunes ont les yeux rivés sur une voiture de sport. Ils sont fascinés par les 360 km/h affichés sur le tableau de bord. Les entrepreneurs, quant à  eux, s'intéressent aux véhicules utilitaires. C'est l'heure d'ouverture arrive. Des masses commencent à  se rassembler devant les blocs. Les agents de publicité distribuent les dépliants. A 11h, les visiteurs envahissent les stands. Le panel d'offres est aussi riche que varié. Des voitures mythiques, qu'on ne voit que dans les films, dont le prix avoisine les 20 millions de dinars, aux modèles asiatiques bon marché. Tout le monde semble trouver son compte. Rencontré sur les lieux, Abdennour, un dentiste de 30 ans, dit vouloir «se procurer une bagnole». Mais en l'état actuel des choses, «il m'est impossible d'en acheter tant que le crédit auto est supprimé». Son copain, un enseignant de 32 ans, enchaîne : «Je crois que nous devons attendre le rétablissement du crédit dont on parle beaucoup ces derniers temps pour pouvoir acquérir un véhicule.» A la question de savoir s'ils n'étaient pas intéressés par le marché d'occasion, les deux jeunes estiment qu'«il faut àªtre connaisseur en matière de vieux clous pour pouvoir s'y aventurer ». Selon eux, le risque de tomber sur un véhicule accidenté ou enregistré avec une fausse carte grise n'est pas à  écarter dans ce genre de transactions. Alors, méfiance, conseillent-ils. Achour, quant à  lui, vient en simple curieux. Il parle de la future voiture «made in Algéria». «J'attends à  ce que les pourparlers aboutissent entre le gouvernement et les constructeurs étrangers pour l'installation d'une usine de montage de véhicules en Algérie». Il affirme qu'il va attendre le temps qu'il faut pour «Â ne pas payer les taxes douanières ».   Dans un autre stand, un couple s'est arrêté devant une Porsche. «Â Ne me demande surtout pas de te l'offrir », ironise l'homme. «Â Et si j'insiste ' » réplique la femme. «Â Je vais devoir te quitter », a-t-il répondu en riant à  pleines dents. Plus loin, un jeune d'une vingtaine d'années est accompagné de son grand-père. Avec son accent marseillais, le grisonnant insiste sur une Polo allemande, mais le jeune homme a eu le coup de foudre pour la Picanto. «Â Je connais cette voiture, mon voisin en possède une depuis plus de cinq ans, et elle est toujours intacte », développe le jeune homme. Les concessionnaires, eux, insistent sur l'entretien. Ils donnent plus de garantie sur 'après-vente et les pièces de rechange. Ces derniers affirment qu'ils vendent les pièces détachées un peu plus cher par rapport aux revendeurs, «Â mais elles sont d'origine », confirment-ils. Certains affirment que même si la pièce n'est pas disponible, elle arrive, à  partir de la maison mère, dans un délai ne dépassant pas les dix jours.


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