Algérie

«Le 10 mai signe le début du renouveau algérien»



«Le 10 mai signe le début du renouveau algérien»
De notre correspondant à Oran
Samir Ould Ali

Sauver les jeunes de la perdition, réhabiliter les compétences algériennes et jeter les jalons d'une gestion saine et transparente des affaires publiques, telles sont, grosso-modo, les questions qui doivent être traitées de toute urgence, selon Dr Belaïd Abdelaziz, secrétaire général du Front El Moustakbal : «La situation des jeunes qui préfèrent l'immolation par le feu ou le naufrage en mer constitue une bombe qu'il va falloir désamorcer sans délai», a-t-il averti, samedi dernier au Palais des Sports d'Oran, devant une assistance assez fournie au regard de la nouveauté du parti. Le SG du Front El Moustakbal et, par ailleurs, ancien cadre de l'Union nationale de la jeunesse algérienne et de l'Union nationale des étudiants algériens, préconise la mise en place d'un dialogue national afin de mieux cerner le malaise de cette catégorie de la société : «Surtout, il faut tenir un discours sincère avec les jeunes», a-t-il encore précisé en conférence de presse en se satisfaisant de ce que «les citoyens que nous avons approchés durant ces trois semaines de campagne ont senti notre sincérité et notre droiture».Deux valeurs qui ont cruellement manqué aux dirigeants de la nation et aux hommes politiques, dont beaucoup ont cédé devant l'attrait de l'argent et du pouvoir et trahi les engagements qu'ils avaient pris au nom de l'Etat et du peuple. Ce qui explique que la corruption soit devenue «un sport national» pratiqué à tous les niveaux de responsabilité et qu'il s'en trouve aujourd'hui des personnes sans scrupules qui tentent d'acheter des voix et des listes : «Ceux-ci ambitionnent d'utiliser la fonction de député à des fins commerciales», a encore lancé Belaïd Abdelaziz. «Il faut y mettre un terme et porter au Parlement des gens compétents, propres et honnêtes.» Et en terme de compétences, rien de mieux que les candidats du Front El Moustakbal qui est, assène Noureddine Djellouli, tête de liste de la wilaya d'Oran, le seul parti à avoir puisé l'essentiel de ses représentants dans les milieux intellectuels : «Nos candidats sont presque tous des docteurs et des universitaires qui gagnent bien leurs vies ; ils ne sont, par conséquent, pas motivés par l'argent !» rassure l'ancien maire d'Oran. Au volet économique, le SG du parti a indiqué que le Front El Moustakbal s'appuie sur deux propositions majeures à savoir la revalorisation du secteur de l'agriculture et la réhabilitation du tourisme : «Nous avons tous les ingrédients nécessaires au développement de ces deux secteurs d'activité», a-t-il souligné en brossant rapidement un tableau des potentialités se trouvant aux quatre coins du pays, «ce qui permettra, en outre, de créer des milliers d'emplois et diminuer sérieusement de l'ampleur du chômage». La conférence de presse, qui s'est tenue en marge du meeting, a également permis d'évoquer un certain nombre de points contenus dans le programme comme la santé, la culture et le sport qui végètent depuis de très longues années.




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