Large vague de condamnations internationales

La nouvelle agression sioniste contre la bande de Ghaza où une dizaine de Palestiniens sont tombés en martyrs suite à d'intenses frappes aériennes, a suscité une vague de condamnations et d'indignations, plusieurs pays et organisations ayant appelé à une action internationale immédiate et efficace pour assurer la protection du peuple palestinien dans les territoires occupés. Au total, treize Palestiniens, dont quatre femmes et quatre enfants, sont tombés en martyrs et 20 autres ont été blessés mardi avant l'aube dans des frappes aériennes sionistes sur la bande de Ghaza, a annoncé le ministère palestinien de la Santé. Des avions de combat de l'occupant sioniste ont ciblé un certain nombre de maisons et d'appartements dans les villes de Rafah et Khan Yunis, au centre et au nord de la bande de Ghaza, selon l'agence de presse palestinienne (Wafa). En réaction à cette énième agression particulièrement meurtrière, le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh a publié un communiqué dans lequel il a condamné le ciblage par les forces de l'occupation sioniste d'enfants et de femmes dans la bande de Ghaza, en Cisjordanie et à El-Qods occupées. Il a, en outre, tenu les autorités de l'occupation sioniste pour «entièrement responsables de cette dangereuse escalade qui entraîne la région dans un cycle de violence, de tension et d'instabilité», tout en mettant en garde l'administration américaine contre le fait de permettre aux autorités de l'occupation de persister dans leurs crimes continus contre le peuple palestinien. De son côté, le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a qualifié l'horrible massacre perpétré à la bande de Ghaza de «terrorisme organisé» affirmant qu'il représentait une manifestation de la doctrine du meurtre et du génocide que les responsables sionistes ont toujours adopté.Dans le cadre des réactions à l'international, l'Algérie a fermement condamné les raids aériens menés par les forces de l'occupation sioniste dans la bande de Ghaza, appelant la communauté internationale, particulièrement le Conseil de sécurité de l'ONU, à «intervenir d'urgence pour faire cesser ces attaques criminelles» et faire respecter les droits du peuple palestinien, et en premier lieu son droit à établir un Etat indépendant avec El-Qods comme capitale. «L'Algérie condamne fermement» les raids aériens brutaux menés par les forces d'occupation sioniste dans la bande de Ghaza, ayant fait de nombreux martyrs et blessés, dont des enfants et des femmes, a souligné le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger dans un communiqué, exprimant «sa vive préoccupation face à la succession des opérations barbares et à la dangereuse escalade menée par les forces d'occupation à l'encontre du peuple palestinien, qui constitue une violation flagrante de toutes les lois et us internationaux». Les Nations unies ont condamné le meurtre de civils palestiniens, dont des femmes et des enfants, lors des frappes aériennes de l'occupation sioniste sur la bande de Ghaza. Dans un communiqué, le coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wiensland, s'est dit «profondément préoccupé» par l'évolution de la situation à Ghaza, qualifiant les frappes aériennes sionistes d'«inacceptables». Le Parlement arabe a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à adopter des positions positives et sérieuses pour arrêter immédiatement cette agression et les attaques répétées contre le peuple palestinien sans défense, qui revendique ses droits légitimes à établir son Etat indépendant. L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a, de son côté, appelé «la communauté internationale à assumer ses responsabilités en fournissant une protection internationale au peuple palestinien et à demander des comptes à l'occupant sioniste pour tous ses crimes». L'Egypte a dénoncé l'escalade sioniste contre la bande de Ghaza, mettant en garde contre le risque de «saper les efforts» visant à ramener le calme dans la région.