Algérie

Large engouement sur l'atelier de calligraphie tifinagheFESTIVAL DES ARTS DE L'AHAGGAR



Large engouement sur l'atelier de calligraphie tifinagheFESTIVAL DES ARTS DE L'AHAGGAR
Un atelier de calligraphie tifinagh, mis sur pied au titre du Festival international Abelessa-Tin Hinan des arts de l'Ahaggar (Fiataa, 13-18 novembre) à Tamanrasset a suscité un large engouement de différentes catégories sociales, a-t-on constaté.Le public a eu l'occasion, lors de ce festival, de découvrir le tifinah, ancienne langue et écriture des Touaregs qui a résisté au temps sur des milliers d'années, en témoignent encore les dessins et gravures rupestres existants dans les régions du Tassili et de l'Ahaggar.
Le public jeune peut, à la faveur de tableaux exposés à l'atelier du plasticien Zoukani Mohamed, 32 ans, qui prend part pour la première fois au festival des arts de l'Ahaggar, découvrir l'alphabet, l'écriture et l'agencement des lettres du tifinagh.
Riches en scènes de femmes, en paysages naturels et en caractères de tifinagh, ces tableaux ont été déjà exposés à la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture arabe» et dans d'autres manifestations culturelles à travers le pays, a indiqué M.Zoukani.
Au centre de cette exposition, M. Hamza, enseignant de tifinagh à Tamanrasset, tient sa plume pour dessiner, en caractères tifinaghs, les noms de visiteurs émerveillés par la dextérité du calligraphe, avant de garder ces réalisations en souvenir.
M. Ahmed Belbali, étudiant au centre universitaire de Tamanrasset, a exprimé son admiration quant à la manière dont s'écrit son nom en tifinagh, saluant cette initiative qu'il estime «importante pour la transmission de ce legs ancestral aux jeunes générations».
Abondant dans ce sens, M.Hamza a présenté le Fiaata comme une opportunité pour valoriser la langue tifinaghe, patrimoine immatériel à préserver en l'inculquant aux générations montantes.
L'intervenant a estimé que l'enseignement de la langue targuie au niveau de certains établissements scolaires demeure insuffisant. Il appartient, a-t-il dit, de «la généraliser à travers le pays, car elle constitue l'une des anciennes écritures amazighes d'Algérie et fait partie de l'identité nationale.»
Le festival international Abelessa-Tin Hinan des arts de l'Ahaggar a été ouvert mercredi dernier dans une ambiance festive, riche en couleur et en sonorités.


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