Algérie

Larbi Ouadah (44 ans)



«La ville a failli disloquer ma famille» «Cela fait une année que je suis de retour dans mon douar, Ould Ouadah. Je suis né ici et j’ai grandi ici. J’ai fui le terrorisme, en 1998, et me suis installé à Oran à Bir El-Djir avec ma famille. Quand les responsables ont lancé l’appel au retour, je suis revenu à mon douar avec ma famille et construit ma maison de mes propres mains. Sans attendre la disponibilité de l’artisan. Le toit de ma demeure est encore en tôle de zinc. Je survis en labourant mon lopin de terre avec mes ânes et l’élevage de quelques brebis. Mes enfants vont à l’école et l’aîné, candidat au bac, est interne au lycée de Oued Rhiou. Là, je suis en train de planter trois orangers et trois oliviers que j’ai achetés à crédit. Ce qui m’a le plus convaincu au retour, c’est l’eau potable qui alimente notre douar, son électrification et la construction de la route qui a mis fin à notre isolement. Je suis de retour et pour toujours après que la ville a failli disloquer ma famille.»


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