Larbi Abahri nous quitte

Larbi Rezk Abahri est décédé, hier, à l'âge de 69 ans, des suites d'une longue maladie. Lui qui l'a tellement combattue, pour l'ignorer, en vain, a fini par rendre... la plume. Celle qui a tellement couru, fluide et spontanée, talentueuse, sobre et attrayante, sur les surfaces des dizaines de journaux depuis qu'il a commencé comme correcteur à l'Echo d'Alger, pour rejoindre ensuite la rédaction des journaux Le Peuple et El Moudjahid à l'indépendance du pays. C'est qu'il en a écrit des articles, Abahri. Dans des revues d'entreprises qu'il a créées, dans les journaux publics et privés...C'était enfin son métier, plus que cela même, sa vie et sa passion, qu'il a étreint même sur son lit d'hôpital lorsqu'il se faisait pour honneur d'être au rendez-vous de « Ici, Alger », page qu'il anime depuis plus d'une année à Horizons et qui était publiée tous les jeudis. Notre confrère et ami a été inhumé au cimetière d'El Alia, en nous laissant un peu de cette passion qu'est écrire... pour un tant soit peu ne pas mourir. Sa signature vivra avec non seulement ses écrits journalistiques mais aussi avec cet unique livre, premier roman policier algérien édité chez la défunte SNED en 1981, « Banderilles et muleta ».