Language Dilemma In Algerian Higher Education Pre-university Schooling In Arabic And Medical Studies In French

Abstract: This paper attempts to show a language dilemma related to higher education in Algeria. The question tackles ‘baccalauréat’ holders’ choice of university courses: though basic knowledge is acquired in Standard Arabic, the official language of instruction in Algeria in high school diploma, a number of university streams are provided in French, only taught as a foreign language. Freshmen interested in medicine, for instance, are faced with learning difficulties if they do not master French. An investigation of a group of medical students, undertaken in Tlemcen, has revealed some of these issues, in particular the low academic achievement from the part of the students. The study also deals with their attitudes towards French, usually positive among those who have a good command of the language, but negative among others. We also touch upon the issue of language policy in the Algerian education system as some students have expressed the desire of pursuing medical studies in Arabic. Résumé : Cet article tente de montrer un dilemme de la langue dans l'enseignement supérieur en Algérie. Le problème traité concerne le choix des bacheliers à l’université : bien que les connaissances de base sont acquises en arabe standard, la langue officielle d'enseignement en Algérie jusqu'à la fin des études secondaires, un certain nombre de filières universitaires sont offertes en français qui est seulement enseigné comme langue étrangère langue. Les nouveaux étudiants intéressés par la médecine, par exemple, sont confrontés à des difficultés d'apprentissage s’ils ne maîtrisent pas le français. Une enquête d'un groupe d'étudiants en médecine menée à Tlemcen révèle en particulier le taux faible de réussite académique chez les étudiants. L'étude porte également sur leurs attitudes envers le Français, généralement positives parmi ceux qui ont une bonne maîtrise de la langue, mais négatives chez d’autres. Nous soulevons également la question de la politique linguistique dans le système éducatif algérien étant donné que certains étudiants ont exprimé le désir de poursuivre leurs études de médecine en arabe.