Une campagne nationale de sensibilisation contre toutes les formes de violence dans la société, sera lancée incessamment, a annoncé lundi à Alger le ministre de la Communication, Hamid Grine."Une campagne nationale de sensibilisation contre la violence, pilotée par le ministère de la Communication, sera lancée dans les jours qui viennent en collaboration avec d'autres départements ministériels pour lutter contre ce fléau qui se manifeste sous plusieurs formes", a déclaré le ministre à la presse en marge d'un colloque sur la violence.Le ministre a précisé que cette campagne, qui durera toute l'année, sera axée notamment sur l'affichage et des émissions télévisées."La sensibilisation contre la violence n'est pas du seul ressort du secteur de la communication mais de toute la société algérienne", a observé M. Grine, qui a ajouté que cette campagne verra également la participation de plusieurs artistes algériens connus.En outre, le ministre a mis en exergue l'impact de l'information sur la société."Il faut que les journalistes sachent que leurs gestes ne sont pas gratuits ou anodins. Chaque mot d'un journaliste et chaque image d'un cameraman ou d'un photographe a son impact et son importance sur la société algérienne", a-t-il expliqué.Dans ce sens, M. Grine a appelé les journalistes "à faire preuve de modération, de rationalité et surtout de pacifisme dans les mots et dans les images".S'agissant du séminaire sur la violence, il a indiqué que son organisation intervient en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et dans le cadre des activités menées par le gouvernement dans sa lutte contre la violence.Des figures du sport national, des experts et des universitaires ont participé à ce séminaire d'une journée.Dans ce cadre, Mme Dalila Djerbal, membre du réseau Wassila a axé son intervention sur la violence faite aux femmes et aux enfants.Elle a notamment déploré l'image "négative" que donnent les médias des femmes, estimant dans ce cadre qu'une "charte d'éthique" pour les médias était "nécessaire" pour assurer un meilleur traitement de l'image de la femme.Pour sa part, Mme Flora Boubergout, présidente de l'association El-Baraka a évoqué la "violence routière", rappelant que plus de 4.800 personnes décèdent chaque année des accidents de la route."La violence routière est une forme de violence et les dégâts sont considérables en pertes humaines et en dégâts matériels", a-t-elle déploré. Enfin, Mme Boubergout a souhaité que l'Etat déclare l'an 2016 "année de la sécurité routière".
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Posté Le : 29/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com