Algérie

Lancement, hier, de l'Institut des Nations unies à Alger



Lancement, hier, de l'Institut des Nations unies à Alger
Les instruments juridiques portant création de l'Institut des Nations unies d'Alger pour le développement durable ont été mis en place, hier, à Alger, lors d'une cérémonie de signature entre le recteur de l'Université des Nations unies et sous-secrétaire général des Nations unies, David M. Malone, et le président du Cnes, Mohamed-Seghir Babès. Ce dernier a fait savoir, lors d'une rencontre avec la presse animée conjointement avec le représentant de l'ONU, que l'Institut en question, une instance étrangère en Algérie, sera dédié exclusivement au développement durable, « un champ disciplinaire qui va servir de concentration ». Deux principaux objectifs sont attendus par le procédé, a indiqué M. Babès. Il s'agit de la mise en ?uvre d'un régime de croissance économique et la répartition équitable de la croissance en question. Pour le président du Cnes, l'Institut vient à point nommé puisque il permettra de mesurer les objectifs de développement fixés pour l'année 2015. Rappelant, à ce propos, le processus du lancement de l'Institut, il dira qu'« aujourd'hui, nous sommes arrivés à un niveau extrêmement sensible qui est la réalisation des transmutations systémiques ». L'Institut est lancé d'une manière officielle deouis hier et sera opérationnel avant la fin de l'année 2014, a indiqué M. Babès. Le recteur de l'Université des Nations unies, David M. Malone, explique que le choix de l'Algérie pour le lancement d'un pareil institut en Afrique n'est pas un hasard : « L'Algérie est un pays qui compte beaucoup pour l'Organisation des Nations unies. C'est un pays qui n'est pas trop impliqué dans les conflits africains. C'est donc un pays respecté et apprécié. » Comme autre motif de lancement de l'Institut onusien en Algérie, M. Malone ajoute que « l'Algérie a affiché une prédisposition à l'accueillir ». L'Institut des Nations unies d'Alger aura pour tâche, explique le recteur de l'Université des Nations unies, de mener des recherches dans divers domaines, à l'image de la biodiversité et de la gestion de l'eau. « L'Institut permettra, en collaboration avec différentes institutions onusiennes, de réaliser des contributions concrètes et d'organiser des idées maîtresses ». Comme priorités fixées pour la mise en fonction de l'Institut, David M. Malone cite la constitution d'un conseil consultatif et l'engagement d'un recteur. « C'est un projet centré sur la durabilité économique. Il y a une multiplication de solutions à envisager. Il faut se planifier sur plusieurs scénarios. Nous devons mettre les bouchées doubles pour réunir les actions », a-t-il insisté.




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