Lancement en 2018 du premier centre fédéral

ALe lancement de centres fédéraux des jeunes talents en Tennis est en bonne voie, a indiqué le président de la fédération algérienne de la discipline, Mohamed Bessaâd, précisant qu'une première expérience dans ce registre aura lieu en 2018 à Alger.«Un expert français s'est rendu dernièrement dans notre pays, où il a eu à visiter plusieurs ligues de wilayas, à l'image de celles de Souk Ahras, Annaba, Oran, Tlemcen, Blida et Alger. Il a rendu son rapport à la direction technique nationale qui va prendre justement en compte ce rapport dans notre projet des centres fédéraux qu'on compte prochainement mettre sur pied», a indiqué à APS le patron de la FAT, en marge du championnat national des sports, disputé dernièrement à Oran.Les centres fédéraux des jeunes talents figurent dans le programme de Bessaâd qu'il avait présenté à l'assemblée générale avant son élection à la tête de la fédération en début de cette année 2017, rappelle-t-on. «Pour une première étape, nous allons ouvrir un premier centre à Alger en 2018, en attendant de faire de même à Annaba et Oran», a précisé le même responsable, qui table énormément sur ce projet pour relancer une discipline qui a marqué le pas depuis plusieurs années. Et pour atteindre son objectif, Bessaâd dit miser énormément sur le soutien du ministère de la jeunesse et des sports auquel il a fait appel pour s'impliquer dans ce projet ambitieux. Parallèlement à ces actions visant à assurer une formation adéquate aux jeunes talents, la FAT s'active également pour offrir des bourses à l'étranger pour les athlètes qui émergent sur la scène nationale. C'est le cas par exemple d'Ines Ibou, dont le dossier est en préparation au niveau de la FAT en vue de le déposer au MJS pour lui octroyer une bourse à l'étranger. «Ines Ibou s'entraine actuellement à Valence (Espagne). Elle ne cesse d'ailleurs de gagner des galons, et elle mérite amplement d'être prise en charge», a encore ajouté le patron de la FAT qui est revenu au passage sur le cas du joueur Boudjemaâ, dont le père est monté dernièrement au créneau pour dénoncer le fait que son fils n'ait pas été retenu dans la liste des athlètes devant bénéficier d'une bourse au titre de l'année 2018. «Boudjemaâ a bénéficié cette année de plus de 4 millions de DA. Il se trouve actuellement en Serbie où il s'entraine, mais sans qu'il ne participe aux compétitions, notamment celles concernant la sélection algérienne, à l'image du dernier championnat d'Afrique, pendant laquelle il nous a fait faux bond, après avoir déboursé 240 000 DA pour lui acheter son billet d'avion. S'il était présent on ne se serait peut-être pas contentés de la seule médaille de bronze remportée par Youcef Rihane», a regretté Bessaâd. L'émergence de Rihane, un jeune de 16 ans qui vient d'être sacré champion d'Algérie des seniors, a été, en revanche saluée par le président de la FAT qui s'est engagé à suivre de très près cet athlète qui constitue, selon lui, l'avenir du Tennis algérien. «Rihane a bénéficié de 2 millions de dinars cette année, et les fruits de cette prise en charge commencent déjà à être cueillis. Un jeune aussi talentueux mérite les égards», s'est-il félicité, rappelant que dans son programme, un intérêt particulier est accordé à la formation. «Avec le DTN et le DEN, nous avons tracé un programme ambitieux, avec comme premier objectif les jeux africains de la jeunesse prévus en 2018 à Alger. Nous sommes également en train de préparer des jeunes de 12 à 14 ans avec l'espoir d'avoir de bons joueurs qui représenteront dignement l'Algérie en fin de notre mandat» , a-t-il conclu.