Algérie

Lancement du e-commerce en avril prochain


Cette révision vise le renforcement du cadre législatif afin de permettre la protection et la sécurisation des données et des transactions en ligne. « La mise en place du e-commerce devrait être aussi accompagnée d'un cadre législatif », dira le ministre, non sans préciser que le e-commerce « peut présenter des inconvénients si des mesures de régulation et de contrôle ne sont pas mises en place ». L'Algérie se dotera bientôt d'un arsenal juridique et législatif qui permettra d'encadrer le commerce électronique ou e-commerce. C'est ce qu'a laissé entendre, hier, Hamid Bessalah, ministre de la poste et des technologies de la communication en marge de l'ouverture officielle du Salon international sur les technologies de l'information (MED-IT), organisé au Palais de la culture à Alger. « Il y a un texte en cours de préparation pour améliorer l'environnement du e-commerce », a-t-il précisé, en estimant que la révision de la loi sur les télécommunications sera présentée au gouvernement avant l'automne prochain.Selon lui, cette révision vise le renforcement du cadre législatif afin de permettre la protection et la sécurisation des données et des transactions en ligne. M. Bessalah, pour rappel, avait souligné, dimanche dernier, que le service de commerce électronique sera lancé en avril prochain. El Hachemi Djaâboub, ministre du Commerce, a rappelé pour sa part la nécessité d'une mise en place d'un encadrement juridique relatif au e-commerce. « Il faut faire appel aux experts pour l'élaboration des textes juridiques afin de sécuriser les transactions en ligne.La mise en place du e-commerce devrait être aussi accompagnée d'un cadre législatif », dira-t-il non sans préciser que le e-commerce « peut présenter des inconvénients si des mesures de régulation et de contrôle ne sont pas mises en place ». M. Djaâboub, qui note l'utilité de définir les mécanismes et les lois dans le cas d'éventuels différends, souligne que la sécurisation de cette activité commerciale électronique concerne de nombreux départements ministériels. Par ailleurs, de nombreux exposants que nous avons pu approcher soulignent « le retard accusé par l'Algérie dans la mise en place du commerce électronique. Il y a tout un environnement juridique et législatif à mettre en place. Dans ce cas, les pays voisins ont pris une longueur d'avance », résume un membre de l'Association algérienne des technologies de l'information (AITA).Georges Ayoub, directeur des ventes à Delta-Bank, fournisseur de prestations basées sur une technologie de pointe, soutient que les banques algériennes devraient « se mettre à niveau » pour un meilleur usage du e-banking. Un visiteur, mordu des TIC, nous a confié son amertume : « Avant de parler du e-commerce, le gouvernement devrait mettre au service des familles algériennes des PC abordables et une connexion internet de qualité. Mais après l'échec du projet Ousratic et le dernier épisode opposant Algérie Télécom à l'Epaad, on n'est pas sortis de l'auberge ! ».Il y a lieu de remarquer que ce salon, qui s'étalera jusqu'au 20 mai, a enregistré la participation de 150 sociétés d'Algérie, Tunisie, Maroc et France. Les organisateurs prévoient plus d'une centaine de conférences et des rendez-vous d'affaires entre les exposants.
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