Algérie

Lancement des travaux d'aménagement de 10 parcs industriels Programme de l'Aniref pour le 1er semestre 2013



Lancement des travaux d'aménagement de 10 parcs industriels Programme de l'Aniref pour le 1er semestre 2013
Photo : Riad
Par Bahia Aliouche
Les travaux d'aménagement d'une dizaine de parcs industriels «prioritaires» inscrits dans le programme national de réalisation de
42 zones industrielles seront lancés au cours du 1er semestre 2013, a indiqué Mme Hassiba Mokraoui, directrice générale de l'Agence nationale de régulation du foncier (Aniref). «Nous allons lancer les travaux au niveau d'une dizaine de sites implantés à l'Est, au Centre, à l'Ouest et au Sud, en tenant compte du respect de l'équilibre régional», a-t-elle déclaré à l'APS.
L'Aniref est en phase de préparation des cahiers des charges relatifs à des études de maîtrise d''uvre et de réalisation, alors que les études d'impact ont été presque totalement finalisées, a-t-elle précisé.
Mme Mokraoui a rappelé par la même occasion que les avis d'appels d'offres nationaux et internationaux pour les études des parcs industriels prioritaires seront lancés prochainement. L'Agence avait signé en septembre 2012 avec la direction générale du Domaine national une décision pour aménager 42 sites en zones industrielles dans 34 wilayas pour un financement de 88 milliards de dinars.
Interrogée sur l'entrée en exploitation des dix parcs industriels, elle a indiqué que cela dépendra de la superficie et les travaux d'aménagement qui seront lancées par chaque wilaya. «Tout dépend de la dynamique de l'entreprise retenue [...] pour l'aménagement des sites mais aussi de la superficie de ces derniers», étant donné que les grands sites industriels nécessitent plus de temps que d'autres. Les travaux d'aménagement des autres sites seront lancés avant le mois de mai prochain si toutes les conditions seront réunies, ajoute Mme Mokraoui. Elle a souligné par ailleurs l'importance de l'observatoire mis en place pour collecter les données sur le foncier industriel disponible au niveau national et sur la mercuriale des prix du foncier dans chaque wilaya.
Pour la directrice de l'Aniref, il s'agit surtout d'équilibrer l'offre et la demande de terrains industriels pour réduire la formidable pression sur les wilayas du centre du pays (Alger, Tipasa, Blida, Boumerdès). Elle préconise également de multiplier les rencontres régionales au profit des investisseurs pour les informer sur la disponibilité du foncier, le cadre juridique relatif à l'attribution des assiettes foncières et les facilitations accordées pour les projets d'investissement.
Pour sa part M. Hacène Hamouche, président du directoire de la SGP-Zones industrielles-centre (Sogezic) recommande qu'une implication des opérateurs économiques dans la gestion des zones industrielles (ZI), considérées parfois comme des «Zones mortes», contribuerait à leur dynamisation et à l'amélioration de leurs services. Les organismes de gestion des zones industrielles devraient impliquer dans une première phase les opérateurs économiques dans les comités de budgets et leur permettre d'être membres au conseil d'administration s'ils s'organisent en associations, a indiqué ce responsable qui préconise également une prise de participation par des capitaux privés (opérateurs activant dans les ZI) dans les entreprises publiques de gestion pour améliorer les services dans ces espaces économiques, notamment en termes d'entretien de la voirie et de réseaux divers (VRD), a-t-il ajouté.
Selon lui, beaucoup d'opérateurs sont conscients de cette nouvelle approche qui les oblige, tout de même, de s'acquitter notamment de leur devoir de contribuer aux frais de gestion mais aussi de formuler des propositions pour une meilleure gestion de ces zones. Le non paiement par certains opérateurs des frais de gestion constitue l'un des problèmes auquel fait face les entreprises publiques de gestion de ces sites industriels.
Néanmoins, le taux de recouvrement est passé de 4% en 2003 à environ 40% actuellement pour les zones industrielles gérées par Sogezic, selon M. Hamouche. Les tarifs pratiqués actuellement ne dépassant pas les 14 dinars pour le mètre carré, connaîtront des augmentations à «des niveaux acceptables» parallèlement à l'amélioration des services, a-t-il précisé.
Interrogé sur les futurs projets de réhabilitation des zones industrielles du centre, ce professionnel recommande d'engager les travaux dans des zones prioritaires au lieu de les entamer dans toutes les zones en même temps et ne pas les achever, afin d'assurer une meilleure qualité des travaux.


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