Algérie

Lancement de diverses activités culturelles à Tizi Ouzou


Le coup d'envoi des activités commémoratives entrant dans le cadre de la célébration du 38e anniversaire du printemps berbère d'avril 80 a été donné samedi matin à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Cette journée butoir d'un long programme d'activités et d'animations culturelles, qui va durer 15 jours, a été donné par le wali de Tizi Ouzou, Mohamed Bouderbali, en présence de nombreux directeurs de son exécutif et d'élus qui ont visité les stands de l'exposition organisée en collaboration avec le CNRPAH et le HCA, ainsi que des artistes et collectionneurs issus de nombreuses wilayas. Il a été aussi procédé au vernissage de l'exposition de timbres avec Algérie Poste, et ce, dans le cadre des portes ouvertes autour de la philatélie algérienne placée sous le thème "Quand le timbre algérien est porteur de l'identité et du patrimoine culturel national". Cet évènement a vu la participation d'artistes et de collectionneurs de timbres des wilayas d'Oran, Alger, Blida, Tipasa, Batna, Béjaïa, Sétif, Constantine, Tlemcen, Médéa, Ouargla et Tizi Ouzou. Dans son allocution, Mohamed Bouderbali a rappelé l'importance et la dimension de cette date symbolique dans la consolidation de l'identité nationale. Le wali soulignera encore que cette date intervient à un moment particulier où la langue amazighe et Yennayer sont désormais reconnus officiellement, et que Yennayer est devenu une fête nationale. "La célébration du printemps amazigh n'est pas seulement festif, mais on doit le marquer dans toute sa dimension culturelle, d'autant qu'il représente une part importante de notre identité nationale", a-t-il dit. Il est à souligner que ces activités toucheront aussi de nombreuses localités et établissements culturels sous tutelle, relevant de la direction de la culture, et ce, par des expositions, conférences, projections et des pièces théâtrales. Il est à rappeler que l'ouverture de ces activités a été marquée dans l'après-midi par le dépôt d'une gerbe de fleurs sur la tombe du regretté militant de la cause amazighe Saïd Boukhari, décédé le 22 novembre 2017 à l'âge de 55 ans, suite à une longue maladie. Homme de tous les combats pour les causes justes, Saïd Boukhari est né le 28 août 1962 au village Bouarfa, dans la commune de Mâatkas, dans une famille révolutionnaire.K. Tighilt
Pour la Rédaction Digitale de "Liberté" (#RDL)
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