Algérie

Lancement d'une enquête nationale sur l'activité de la pêche



Le directeur de la pêche et des ressources halieutiques de wilaya, M. Tewfik Rahmani, a lancé, dimanche, au port de pêche et de plaisance de la Salamandre, une enquête nationale sur la caractérisation socioéconomique de l'activité de la pêche en Algérie, et notamment la pêche artisanale.Cette enquête sera menée sous forme de questionnaires et touchera quelque 46 mécaniciens, 52 patrons et 67 marins à Mostaganem en activité réelle, selon la capacité de la flottille active. Elle est organisée dans le cadre du programme d'appui à la diversification de l'économie, secteur de la pêche notamment artisanale.
Les principaux volets de l'enquête, dira le directeur de wilaya, consistent à collecter des informations ciblées du monde professionnel de la pêche à travers les 14 wilayas côtières du pays sur les 36 ports pour un effectif de 3 000 pêcheurs.
Le starter officiel de cette enquête a été marqué par la présence des gens de la mer concernés, ainsi que le président de la chambre de pêche et de l'aquaculture. Evoquant les principaux volets de l'enquête, M Tewfik Rahmani révélera que l'enquête en question a pour objectif de collecter des informations ciblées du pêcheur comme par exemple la situation socio- professionnelle, la compétence, l'aspect technico-économique, organisationnel et relationnel, rentabilité et rémunération et les circuits de commercialisation et organisation des marchés du poisson. Cette enquête sera gérée par un groupe de travail et sera chapeautée par le directeur de wilaya.
Pour le bon déroulement de l'enquête, les pêcheurs seront sensibilisés quant à l'importance de cette enquête. Pour cette raison, trois ateliers de formation seront organisés au profit des enquêteurs pour expliquer l'utilité de cette enquête avant de s'atteler à collecter les données quantitatives et qualitatives sur le pêcheur et son activité.
La formation sera animée par les experts de DIVECO2 et les représentants de la DGPA.
Le parc de la gare routière abandonné à son triste sort
S'offrir un jardin public à coups de centaines de millions de centimes pour l'abandonner à son triste sort relève du gaspillage dont les initiateurs n'auraient, certainement, pas très bien évalué les conséquences.
Le jardin public tout près de la gare routière et de la cité des 400 logements sur la route d'Oran est devenu, par la force des choses, un endroit où les alcooliques se donnent rendez-vous offrant une mauvaise image de la ville. Il règne aussi dans ce parc une atmosphère propice aux amoureux, des petits endroits à l'abri des regards et des bancs publics où se bécotent les couples qui ne se soucient nullement du regard oblique des passants honnêtes. Le comble est que le clou est enfoncé davantage par le non-respect des contrats qui prévoient plusieurs types de commerces tels les cafétérias et autres salons de thé mais presque tout a été vendu par le propriétaire pour en faire des succursales bancaires. Par ailleurs, les infrastructures publiques (lampadaires, bitume et autres bordures) sont dans un état effroyable encore pire, cette pelouse rappelle un champ de betteraves quoique ces dernières s'avèrent plus rentables. De part et d'autre des allées et alentours de ce jardin, les citoyens sont las de cette image hideuse qui altère leur ville.
Parmi les détritus, on retrouve particulièrement les bouteilles en plastique, pack de jus et les bouteilles et canettes de boissons alcoolisées qui jonchent le sol. Voilà une situation néfaste que déplorent les citoyens. Pourtant, il y a à peine quelques années, un profond toilettage y a été fait mais hélas, tout est redevenu comme avant.
Il est vrai aussi que les efforts de l'APC à elle seule ne peuvent suffire sans l'implication des citoyens appelés à un peu plus de civisme.
A. Bensadok


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