Algérie

Lancement d'un jumelage entre Algex, Ubifrance et Advantage Austria



Lancement d'un jumelage entre Algex, Ubifrance et Advantage Austria
Entre Alger et l'Union européenne, l'heure est au renforcement de la coopération. Jeudi dernier, le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a procédé, à Alger, au lancement officiel du programme de jumelage institutionnel entre Algex, Ubifrance et Advantage Austria. Ce jumelage au bénéfice de l'Algex, qui s'inscrit dans la stratégie de développement des exportations algériennes hors hydrocarbures, intervient dans un contexte de mise en ?uvre de l'accord d'association avec l'Union européenne ainsi que des négociations pour l'accession de notre pays à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et l'ouverture de nouveaux marchés dans la Grande Zone arabe de libre-échange (Gzale). Benyounès a mis l'accent sur la nécessité d'aller vers la « diversification » de l'économie nationale. Il a estimé que cette démarche « permettra aux entreprises algériennes d'acquérir la technologie et le savoir-faire afin qu'elles puissent s'imposer sur le marché international ». Pour le ministre, les entreprises algériennes doivent être compétitives sur les marchés mondiaux pour gagner la bataille de la relance économique. Le représentant du gouvernement a souhaité que ce jumelage contribue au rééquilibrage de la balance commerciale hors hydrocarbures de l'Algérie. Pour sa part, Marek Skolil, chef de la Délégation de l'Union européenne en Algérie, a indiqué que ce jumelage s'inscrit dans le cadre du programme d'appui à la mise en ?uvre de l'accord d'association avec l'Union européenne. Il a fait savoir que pas moins de 20 projets ont été réalisés et 15 autres sont en cours de préparation, notamment dans les finances, l'industrie et les télécommunications. La mise en place de ce jumelage renseigne, selon lui, sur la volonté des autorités algériennes d'aller de l'avant en matière de diversification de l'économie nationale. Financé par l'UE, ce projet s'inscrit, a-t-il renchéri, en droite ligne de la volonté de l'Algérie de développer ses exportations. Le diplomate européen a fait part de la disponibilité de l'UE à partager ses connaissances et échanger les expériences pour accompagner l'Algérie dans sa politique de relance économique.« Condamnés à travailler ensemble... ! » De son côté, Ali Mokrani, directeur de la coopération avec l'UE, représentant du ministère des Affaires étrangères, a indiqué que ce projet permettra aux institutions algériennes et européennes de se familiariser. « La relation entre Alger et l'Europe est stratégique. Nous sommes condamnés à travailler ensemble », a-t-il affirmé. Et pour la réussite du projet, Mokrani a insisté sur l'impératif d'associer les compétences algériennes. Franziska Honsowitz, ambassadrice d'Autriche en Algérie, a affirmé que son pays est plus que jamais « déterminé à élargir sa coopération avec l'Algérie ». Elle a annoncé que des entreprises autrichiennes sont prêtes à venir investir en Algérie. Elle a rappelé, en outre, la signature de différents accords d'investissement entre les deux pays. La diplomate autrichienne a souligné les énormes potentialités de l'Algérie en matière d'exportations hors hydrocarbures. Elle ajoutera que l'Autriche peut constituer une vitrine pour l'Algérie pour conquérir le marché européen. Chargé d'affaires, représentant de l'ambassadeur de France en Algérie, Jean-Baptiste Faivre a indiqué que le jumelage a pour objectif d'accompagner l'Algérie dans sa stratégie visant la diversification de son économie. Selon ce dernier, ce projet traduit la volonté des hautes autorités des deux pays à renforcer les relations bilatérales. Dans le même ordre d'idées, Jean-Paul Bacquet, président de l'agence française pour le développement international des entreprises Ubifrance, a insisté sur la nécessité de conclure un partenariat gagnant-gagnant entre Alger et l'UE. « Pour nous, c'est une nouvelle aventure. Pour l'Algex, il s'agit d'un véritable transfert de compétences, un outil d'appui à l'international », a-t-il soutenu. Selon Karl Hartleb, directeur général adjoint à Advantage Austria (Autriche), cette démarche s'inscrit dans l'ordre naturel des choses. Pour lui, l'Autriche se trouve dans une position où elle peut aider l'Algérie dans sa longue marche pour diversifier son économie. Il dit que son pays compte rendre plus visible la place de l'Algérie et pourquoi pas mettre une passerelle entre Alger et Vienne.D'une durée de deux années, ce jumelage a pour objectif d'appuyer le dispositif de veille stratégique et la mise à niveau d'une intelligence économique au sein des entreprises nationales, de renforcer les compétences des cadres d'Algex dans les domaines du commerce extérieur et de la politique commerciale, ainsi que de consolider les performances d'Algex dans l'accompagnement des entreprises exportatrices.




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