Algérie

Lamiri appelle à soutenir le pouvoir d'achat du citoyen



«Le pouvoir d'achat des Algériens va perdre chaque année près de 1,5% de sa valeur», c'est ce qu'a indiqué hier sur les ondes de la radio nationale, Chaîne III l'économiste Abdelhak Lamiri.Il a tiré la sonnette d'alarme sur la qualité de vie des Algériens et l'instabilité sociale et économique implosives dans laquelle se trouve le citoyen. Il a qualifié l'état social du pays de «très complexe», estimant à cet effet que l'unique solution est de redresser l'économie du pays dans les plus brefs délais, et ce, à travers des mesures d'urgence, afin de freiner la dégradation du pouvoir d'achat des Algériens, en attendant la mise en place d'une «stratégie globale», ajoute-t-il. D'après lui, cette stratégie globale doit prendre en considération les leçons de l'échec et donner lieu à des réformes structurelles aux fins d'améliorer le climat des affaires et attirer les investisseurs étrangers.
«L'Algérie, relève-t-il, n'attire qu'un milliard de dollars en terme d'investissement étranger, alors que le Maroc en capture 2,5 milliards de dollars et que l'Egypte, qui n'a pas d'économie florissante, attire plus de 7 milliards de dollars d'IDE». Revenant sur la loi de Finance pour l'exercice 2019, et plus précisément sur les prévisions d'une croissance économique de 2,5%, Lamiri prévoit que l'Algérie, dans l'état actuel, ne peut pas atteindre une telle croissance respective, car elle ne possède pas les mesures essentielles qui doivent être prises a-t-il expliqué. «Pour arriver à cette forte croissance, il faut qu'il y a une grosse rupture avec la manière de faire et la manière d'agir», a-t-il ajouté dans ce sens.
Pour ce qui est de la suppression de la règle 51/49%, l'intervenant estime que «c'est une bonne chose». Il a ajouté également que pour le moment l'investissement à 51/49% devient un signale faible au terme de la croissance économique, en révélant que l'Algérie actuellement est «dans un logique de régler les problèmes interne».
M. Lamiri salue au passage, la suppression de la règle des 51/49% instituée en 2009. Le considérant comme «une bonne chose». Il juge qu'elle doit donner lieu à des «mesures d'accompagnement pour avoir une attractivité de l'investissement». L'Algérie doit, de plus, selon cet économiste, moderniser les administrations et les banques mais aussi développer les ressources humaines.


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