Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, effectuera une tournée dans les pays du Sahel à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 19 mai, dans le prolongement de la réunion interministérielle sur le Sahel tenue à Alger en avril dernier. Lamamra, chargé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, d'effectuer cette tournée dans les pays du Sahel, se rendra en Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali et au Niger. A noter que ces visites du ministre des Affaires étrangères entrent dans le cadre de la tenue des consultations et des contacts permanents avec ces pays voisins, en vue du développement et du renforcement, notamment de la coopération sécuritaire, dans la sous-région. Cette tournée de Lamamra sera mise à profit également pour aborder des thèmes d'intérêt commun et échanger les points de vue afin d'assurer la paix et la stabilité de la région et faire face aux nombreux défis auxquels sont confrontés ces pays, notamment la menace terroriste. Elle permettra, en outre, au chef de la diplomatie algérienne d'assister aux travaux de la 3e session du comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord-Mali qui aura lieu le 17 mai à Bamako et la 2e réunion de haut niveau du groupe des pays voisins, devant se tenir le 18 mai dans la capitale malienne, concernés par la préparation et le lancement des pourparlers inter-maliens et l'appui à un dialogue inter-malien « inclusif ». Lamamra avait indiqué, le 6 mai dernier, que les deux rencontres, programmées à Bamako, allaient dans le sens de la poursuite par l'Algérie de ses efforts « de bons offices » en vue de la réunion des conditions permettant le lancement, dans les meilleurs conditions et délais, du dialogue intermalien. Ce dialogue doit être « inclusif », comme souhaité par les Maliens eux-mêmes et par la communauté internationale, avait soutenu le ministre. Les travaux de la 2e session du comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord-Mali, qui se sont tenus en avril dernier à Alger, avaient été sanctionnés par un communiqué commun, dans lequel le Mali a demandé à l'Algérie de poursuivre ses efforts de « bons offices » en vue de la réunion les conditions permettant le lancement, dans les « meilleurs » conditions et délais du dialogue intermalien « inclusif », comme souhaité par les Maliens eux-mêmes et par la communauté internationale. L'Algérie avait, pour sa part, encouragé la partie malienne à « poursuivre, intensifier et accélérer » le processus de réconciliation nationale entre tous les Maliens, condition sine qua non d'une restauration « définitive » de la paix et de la stabilité « durable » du pays, affirmant sa disponibilité à apporter son aide en la matière, en se disant prête à mettre toute son expérience à la disposition des frères maliens. Par ailleurs, la réunion de consultation des pays de la région du Sahel, en avril dernier, consacrée essentiellement à la situation sécuritaire au Mali, a abouti à l'adoption d'une « démarche opérationnelle » visant à conforter la dynamique générée par les consultations exploratoires engagées par l'Algérie, comme plateforme active devant permettre de réunir toutes les conditions nécessaires à la réussite d'un dialogue intermalien « inclusif ».
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Posté Le : 14/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com