Algérie

Lamamra



Lamamra
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a réaffirmé, hier à Alger, qu'une intervention militaire en Libye et la fourniture d'armes aux parties en conflit ne sont pas favorables à la solution consensuelle escomptée.«Nous ne croyons pas à la solution militaire, nous ne croyons pas que le fait de nourrir l'escalade par la fourniture d'armements ou par des mesures de ce genre serait de nature à favoriser le nécessaire apaisement des c?urs et des esprits afin d'aller vers la solution consensuelle que nous appelons de tout temps», a martelé M. Lamamra dans une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères et du Commonwealth, Philip Hammond.Il a ajouté : «En même temps, nous exprimons notre pleine solidarité avec l'Egypte s?ur qui a été durement frappée par le terrorisme.» Vingt et un Egyptiens de confession chrétienne copte, kidnappés en Libye, avaient été décapités récemment par l'organisation autoproclamée «Etat islamique» (Daech/EI).Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne, qui a eu des entretiens avec son homologue britannique la veille, a affirmé qu'Alger et Londres partageaient la même position en ce qui concerne la Libye. «Notre position est tout à fait la même et elle est très claire, nous sommes pour la solution politique, pour le dialogue inclusif, pour des institutions démocratiques et représentatives dans le cadre de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale, de la souveraineté de la Libye», a-t-il précisé.M. Lamamra a ajouté que les deux parties «souhaitent, appellent et travaillent ensemble» à ce qu'«un gouvernement d'union nationale soit mis en place par les différentes forces politiques libyennes dans les plus brefs délais». Il a, à cet égard, exprimé l'espoir que l'action menée à cette fin par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye, Bernardino Léon, soit «rapidement couronnée de succès», affirmant que le facteur temps était «extrêmement important». «Il est temps et il est nécessaire que toutes les parties libyennes se mobilisent et que toutes les bonnes volontés les aident également», a insisté M. Lamamra, qui a néanmoins relevé le rôle particulier qui incombe aux pays voisins de la Libye.«Nous veillons à être, en tant que pays voisins, une partie importante dans le règlement du conflit libyen et nous ne serons jamais partie au conflit», a-t-il conclu. «Nous ne pensons pas qu'une intervention militaire soit la solution pour régler la crise en Libye. Le but de tous les efforts déployés est de permettre à la Libye d'installer un gouvernement d'unité nationale qui sera effectif dans sa lutte antiterroriste et empêchera le groupe terroriste Daech de s'implanter sur le territoire libyen», a indiqué, pour sa part le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères et du Commonwealth, Philip Hammond.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)