Algérie

Lamamra


Lamamra
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé à New York que la démarche permettant de trouver une solution à la crise économique mondiale doit d'être «la plus inclusive possible».«Face aux crises qui n'ont cessé de secouer l'économie mondiale au cours de ces dernières décennies, nous sommes plus que jamais convaincus que la meilleure démarche pour leur trouver des solutions se doit d'être la plus inclusive possible», a-t- il affirmé dans une allocution prononcée lors la 38e réunion ministérielle du G77 et la Chine. Ces solutions doivent permettre, a-t-il dit, «l'édification d'un multilatéralisme renouvelé, transparent, stable et compatible avec le développement équitable pour tous» . «Un tel défi ne peut être relevé que par un partenariat international renforcé et rénové dans ses approches et méthodes. C'est la seule voie en vue de l'établissement d'un ordre international équitable et juste, axé sur la satisfaction des besoins de développement de nos pays et une gestion internationale concertée de l'économie mondiale», a-t-il souligné. Lamamra a indiqué que la 38e réunion ministérielle du G77 et la Chine intervenait dans un contexte économique mondial difficile, marqué par la persistance de facteurs d'incertitude quant au retour d'une croissance soutenue. «La multiplicité des conférences et autres forums internationaux dédiés à la question du développement, et l'imminence des échéances liées à la définition des contours d'un agenda de développement post-2015, d'une part, et l'adoption d'un nouvel accord multilatéral sur le climat, d'autre part, attestent de l'acuité des défis auxquels nous sommes confrontés», a-t-il estimé . Ces échéances réclament de la part du G77 un engagement et une mobilisation permanente afin de lui permettre de peser sur les résultats des négociations en cours et de les orienter dans le sens des intérêts de ses membres, a-t-il affirmé. A cette occasion, M. Lamamra a fait savoir que la deuxième réunion du Comité conjoint de coordination se tiendra à New York le 26 septembre 2015 et constituera une occasion unique de renforcer la solidarité et l'unité d'action des membres, durant une année particulièrement «importante pour leur devenir individuel et collectif». Selon lui, les différents documents issus de ces réunions constitueront, à la fois, une référence et des lignes directrices qui inspireront notre action commune pour les échéances cruciales au cours des mois à venir. Le ministre a affirmé que les engagements pris par les pays développés en matière d'aide publique pour le développement sont «loin d'avoir été tenus, compromettant ainsi les efforts de nombreux pays en développement pour assurer le bien-être de leurs citoyens». «Face aux besoins de développement pressants et nouveaux des pays en développement, un apport accru et prévisible d'aide est essentiel, afin de permettre aux pays en développement de faire face aux nouveaux défis auxquels se heurtent nos pays, et notamment, la concrétisation des OMD», a-t-il dit. Depuis sa création, le groupe 77 a effectué, a poursuivi le ministre, «un travail remarquable» lors des négociations entrant dans le cadre de l'élaboration d'un programme pour le développement post-2015, estimant que ces efforts doivent être poursuivis afin que les résultats finaux de ce processus soient à la hauteur de nos attentes. A ce titre, l'éradication de la pauvreté, le renforcement de la coopération internationale pour le développement durable et la promotion d'une croissance économique intégrant les trois dimensions du développement durable doivent être l'objectif fondamental du prochain programme de développement, a-t-il ajouté. Concernant la coopération Sud-Sud, M. Lamamra, a indiqué qu'elle constituait une partie intégrante du processus de développement des pays membre du G77, et sa promotion et son renforcement sont le gage de leur indépendance économique et de la force de propositions. C'est dans cet état d'esprit que la Déclaration d'Alger, adoptée par la conférence ministérielle du Mouvement de pays non alignés, a appelé à la création d'une agence spécialisée du système des Nations unies sur la coopération Sud-Sud, dont le siège devrait être abrité par un pays en développement, a-t-il rappelé. «Loin d'en être responsable, nos pays sont les premiers à pâtir des conséquences néfastes des changements climatiques. A cet égard, je voudrais féliciter tous les membres de notre groupe pour leur participation effective aux Assises du sommet sur les changements climatiques qui s'est tenu, ici même, il y a quelques jours», a-t-il indiqué.


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