Avec sa classe exceptionnelle, sa forte personnalité, Hassen Lalmas, l’ex-stratège de la glorieuse équipe du CRB et de l’équipe nationale des années 60, a été le numéro un incontestable du football national et certainement le plus populaire de sa génération. Avec sa classe exceptionnelle, sa forte personnalité, Hassen Lalmas, l’ex-stratège de la glorieuse équipe du CRB et de l’équipe nationale des années 60, a été le numéro un incontestable du football national et certainement le plus populaire de sa génération.
Né le 12 mars 1943 à Alger, Hassen Lalmas qui a débuté sa carrière à l’OM Ruisseau qu’il a rejoint dès l’indépendance, avant d’opter (en 1963) pour la formation voisine du Chabab de Belcourt, avait un bagage très complet qui lui permettait d’être tout à la fois à la construction (meneur de jeu) et à la finition (buteur). Dans un impressionnant style qui lui était propre, l’ancien «maestro» des Rouge et Blanc et des Verts arrivait à faire le spectacle à lui seul.
Avec sa technique, son habileté des deux pieds, son exceptionnel jeu de tête (qui lui a permis d’inscrire un grand nombre de buts souvent décisifs et très beaux) et sa solidité mentale faisait souvent des gestes techniques et des «trucs» qui régalaient le public. Meneur de jeu avec un impressionnant esprit offensif, Hassen Lalmas à réussi à inscrire durant neuf années (de 1963 à 1972) plus de 150 buts. Avec le CRB, il remportera aux côtés de ses illustres coéquipiers, Nassou, Abrouk, Hamiti, Djemaâ, Zerrar, Kalem, Selmi, Zitoun, Achour, Messahel, Madani, Moha... quatre titres de champion d’Algérie (65, 66, 69, 70), deux coupes d’Algérie (65, 66, 70) remportées respectivement devant le RCK (3-1) et contre l’USMA (1-1 et 5-3) et (1-1 et 4-1) et deux coupes maghrébines enlevées en 1970 et 1971.
Hassen Lalmas, qui quittera le CRB à la fin de la saison 71/72, détient avec sept buts, le record de réalisations réussies en finales de coupe d’Algérie.
Aussi il restera longtemps meilleur buteur de l’EN avec 28 réalisations et sera avec ses 73 sélections le leader incontesté de l’équipe. C’est durant la coupe d’Afrique des nations d’Addis Abeba (Ethiopie) en 1968 que le meneur de jeu algérien, alors au sommet de son art, se verra décerner le titre de meilleur joueur africain, malgré l’élimination prématurée (1er tour) de l’équipe algérienne.
Durant cette édition, Hassen Lalmas réussira des prestations de premier ordre, notamment devant l’Ouganda en inscrivant trois buts. C’est justement ce fameux triplé qui ne laissera pas indifférents les dirigeants belges de la réputée équipe professionnelle du RSC Anderlecht présents à Addis-Abeba. Un transfert qui n’a pu hélas être une réalité concrète du fait du veto des autorités algériennes dans ce cas précis. Egalement ciblé par l’O Marseille qui a fait des pieds et des mains pour l’engager à prix fort, Hassen Lalmas qui a cette fois réellement cru à l’opportunité, bute de nouveau sur le refus catégorique des plus hautes sphères du pays.
Voyant son rêve s’évanouir, il continuera à porter les couleurs du grand Chabab avant de devenir durant la saison 73/74 entraîneur joueur de l’US Santé qu’il quittera la saison d’après au profit du NAHD où signent également ses anciens coéquipiers du CRB, Mokhtar Kalem et Hamid Boudjenoun. Freiné quelque peu dans ses ambitions par la non concrétisation de son transfert à l’étranger, il a du mal à retrouver son meilleur niveau. Sentant perdre de son talent et de son rayonnement, l’ancienne star belcourtoise décide de raccrocher à l’âgede 32 ans.
A la fin de sa carrière qui a été marquée par beaucoup de reconnaissance et de respect, Hassen Lalmas qui a été en quelque sorte le leader incontesté, le moteur et l’âme du CRB mais aussi de l’équipe nationale des années 60, entraînera le CRB durant la réforme sportive. Une reconversion pas très réussie du reste, du fait d’une certaine inimitié de l'entourage du club qui l’obligera à rester depuis, en total retraite du football national, auquel il a pourtant tant donné et dont le nom restera à jamais lié. Saïd Ouchen, l’ancien gardien du NAHD et de l’équipe nationale qui a «croisé» à maintes reprises Hacène Lalmas, dira de ce dernier : «Il était le meilleur joueur algérien de son époque et l’un des meilleurs au monde à son poste.»
Impressionné lui aussi par le registre et l’aura de l’ancienne gloire belcourtoise Adbelhamid Salhi, l’ancienne star de l’Entente de Sétif des années 60 et 70, ne s’empêchera pas de dire : «Hassen Lalmas que j’ai eu le privilège de rencontrer à plusieurs reprises était la référence numéro une du football algérien des années soixante. J’ai toujours été en admiration devant son immense talent et sa grande personnalité.
En sélection nationale, il n’a pas cessé de m’encourager.» Pour Sadek Amrous, l’ancien défenseur du MCA et actuel président du même club, Lalmas a été, eu égard à sa grande classe et sa forte personnalité, le réel symbole du CRB et de l’équipe nationale des années 60. Il méritait une très grande carrière professionnelle.
En somme, Lalmas occupera toujours une place à part dans l’histoire du football national. C’était un véritable battant qui n’avait pas peur des coups et de les provoquer, une qualité qui faisait réellement plaisir au public qui lui pardonnait son esprit de temps en temps «grognon» et ses emportements.
En 1993, un vote de plus de 350 techniciens, entraîneurs et joueurs Algériens (organisé par l'hebdomadaire sportif Echibek) l'a consacré meilleur joueur algérien de tous les temps.
(in Chabab Belouizdad.org)
lalmas melha - sans - boid 'arcy, Algérie
25/10/2013 - 141161
j'ai vu jouer ce statege dans les annees 60-70 ,je peu dire qu'un HASSEN LALMAS il y'aura jamais un autre en ALGERIE.
dehina mohamed - responsable de magasin - villemomble, France
14/11/2010 - 8373
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Posté Le : 29/05/2009
Posté par : supermac
Photographié par : supermac