Algérie

Lakhdar Brahimi précise ses propos sur le départ du président Assad Syrie



Lakhdar Brahimi, nommé récemment médiateur international pour la Syrie, a précisé dimanche des propos sur la question de savoir si le moment était venu de réclamer le départ du président syrien Bachar al-Assad, lors d'un entretien téléphonique à la chaîne Al-Jazeera du Qatar.
"Concernant (la question de savoir) si M. Assad va partir ou pas, je n'ai pas dit que ce n'était pas le moment pour lui de partir", a déclaré le diplomate algérien, qui doit remplacer Kofi Annan à l'expiration du mandat de ce dernier à la fin du mois. Selon des propos rapportés par l'agence Reuters sur la nécessité d'un départ de M. Assad, M. Brahimi avait dit: "Il est bien trop tôt pour que je puisse prendre position sur ce sujet.
Je n'en sais pas assez sur ce qui se passe". Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, s'était dit dans un communiqué "choqué" par ces propos et avait réclamé des excuses. M. Brahimi a estimé dimanche que c'était plutôt au CNS de lui adresser des excuses "car ils pouvaient m'appeler et me poser la question", assurant qu'un membre du CNS l'avait contacté samedi sans faire état de reproches de la part de l'organisation. Le diplomate algérien a invité l'organisation à discuter avec lui, tout en insistant:
"Cette affaire est très importante, trop importante pour que j'en parle sur Al-Jazeera ou sur d'autres médias". "Je suis actuellement en route pour New York afin de rencontrer les responsables des Nations unies (...).
Après cela, je réfléchirai à ce sujet et à d'autres questions", a-t-il encore dit. "Je suis là et tout le monde peut venir (me parler) mais je ne m'adresse pas aux gens à travers les médias (...).
Qu'ils m'appellent et nous parlerons de la Syrie comme ils veulent", a-t-il poursuivi. La nomination vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU de Lakhdar Brahimi a été saluée par l'Occident, par la Russie et la Chine et par Damas. Sur le terrain, les opposants expriment cependant souvent leur frustration devant ce qu'ils considèrent comme l'impuissance de la communauté internationale à mettre fin à la répression.


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