Ne pensez-vous pas que le festival de Djemila a, en peu de temps, gagné des galons ' Effectivement. Parrainé par Son Excellence le président de la République, institutionnalisé, il devient par la suite membre des festivals arabes. Djemila où défilent les grandes stars et vedettes arabes est né grand. Pour pouvoir passer au palier supérieur, la manifestation, qui s'inscrit comme un événement culturel de premier ordre, nécessite plus de moyens. Peut-on avoir une idée sur le budget alloué à la manifestation ' L'enveloppe allouée à Timgad, Djemila et au festival de musique, qui aura lieu cette année du 6 au 11 août 2008 à Bordj Bou Arréridj, ne dépasse guère les 75 millions de dinars. C'est peu, pour ne pas dire insignifiant, d'autant que les exigences d'une manifestation sollicitant de grandes vedettes, mobilisant de gros moyens et plus de 250 personnes sont énormes. Que préconisez-vous pour améliorer vos ressources financières ' L'apport des sponsors devant accompagner l'acte culturel est très important. Cet axe reste notre talon d'Achille. L'ONCI ayant, à cet effet, sollicité plus de 20 sociétés, n'a eu droit qu'au silence radio. L'environnement immédiat (public s'entend) doit participer symboliquement à la promotion de l'activité, d'autant que les festivals de Timgad, Djemila ou autres ne possèdent pas un caractère commercial. J'explique mal qu'on puisse débourser entre 4000 et 10 000 DA, pour voir une vedette dans un cadre privé et s'abstenir de payer 500 ou 700 DA pour le même spectacle, organisé par l'ONCI qui n'est le concurrent de personne. L'ONCI est, semble-t-il, partie prenante dans les projets de tournées de Takfarinas et Khaled, où en êtes-vous ' L'Office est disposé à accompagner nos vedettes et stars dans la limite de nos moyens. Nous l'avons fait avec Khaled qui s'est produit à Sétif, El Eulma, Oran, Médéa et au Casif. L'ONCI, qui bénéficie pour la première fois depuis sa création d'un budget de 100 millions de dinars ne peut prendre des engagements au-dessus de ses moyens. Laissez-moi vous dire que George Ouassouf qui se produit gratuitement chez lui, à Damas, se charge en sus des frais de déplacement de sa troupe. Ne pensez-vous pas que le moment est venu d'« exporter » les festivals de Djemila, Timgad et du Casif ' Une équipe de France 2 s'est déplacée à Timgad. La télévision syrienne a demandé des séquences. Une équipe de Rotana a fait cette année une virée à Djemila, rehaussée par le passage de la diva Warda qui donne une autre impulsion au festival. L'exportation, comme vous le dites, des événements comme Djemila, Timgad et le Casif n'ayant rien à envier aux autres festivals arabes, nécessite la bonne volonté et l'engagement de tout un chacun'
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Posté Le : 02/08/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Beniaiche
Source : www.elwatan.com