Algérie

Laissez ma fille tranquille!



La maltraitance d'enfants était-elle devenue une arme de destruction de l'ex. par excellence'
Depuis un certain temps, un véritable fléau est en train de miner les familles et cela devient franchement «corrosif» pour les couples brisés avec le risque de voir les enfants victimes de traumatismes indélébiles à travers l'enfance, l'adolescence et même l'état adulte.
Ce fléau réside en la garde des enfants et son «jumeau», le droit de visite. Dimanche dernier, Ines Kouhil, la douce présidente de la section correctionnelle du tribunal de Bir Mourad Raïs qui a la moyenne d'âge la plus basse du pays, tous les magistrats affectés sont jeunes et donc inévitablement ambitieux, a eu sous les yeux, un sensible dossier de déclaration calomnieuse, fait prévu et puni par l'article 300 du Code pénal. Il s'agit pour Hayet L. 32 ans mère d'une fillette de 7 ans et quelques mois d'ester son ex-époux Yahia A.A, 41 ans qui ne cesse de réclamer du secours auprès de la justice appelée à trancher en sa faveur car sa fillette est en danger moral depuis que sa maman fréquente un monsieur qui n'est rien pour la fille qui réside avec sa maman à El Biar.
Séparés à l'amiable en 2008 après une vie commune de quatre années, les ex-amoureux se déchirent pour la garde de la fillette que même le juge du statut personnel a entendu à propos des fréquentations de sa maman suivie assidûment par un «détective officieux qu a tout photographie et filmé jusqu'à l'arrivée à l'aéroport Houari-Boumediene» côté couloir accueil où l'on voit la maman, son petit ami et la fillette prenant le chemin de la sortie.
Evidemment, tout se passe dans un état de guerre indescriptible que l'on ne saurait rapporter ici surtout après avoir suivi le carrousel balancé par Maître Ouahiba Khamsi, l'avocate de Bab El Oued, venue décidée à tout cracher au cours de cette audience publique menée de main de Maître par Kouhil royale. Le papa enfourche un étalon noir pour prendre d'assaut cette maman à qui il veut enlever la garde au nom de la loi. Il va jusqu'à mettre en scène une petite opérette en CD tout en ignorant que la justice ne prend jamais pour argent comptant les photos et les CD à cause justement de montages, trucages notamment. Jouant son va-tout, le pauvre père enfile son armure de victime avec le secret espoir que sa fillette K. A.A, lui revienne de droit et quitte l'enfer des hauteurs de la capitale... Aussi, le jour de l'audience, Maître Nadia Hizir du cabinet de Maître Chérif Lakhlef, l'avocat de Hayet, avait tenu à apporter des éléments de défense pour ce qui est d'un renvoi que Kouhil a refusé en s'appuyant sur le fait que le tribunal en était au troisième renvoi. «Madame la présidente, puisque le tribunal refuse une demande autour du report, j'ai le regret de vous annoncer mon retrait de ce dossier!», avait clamé la très jeune avocate qui changera d'avis plus tard en revenant à la charge pour annoncer au tribunal qu'elle ne plaidera pas en faveur du chauffeur, mais plutôt pour la dame et son copain dont la réputation avait été éclaboussée par les envieux.
Ce qui fera sauter Maître Khamsi qui a commencé à plaider vers les 10h30 et n'a achevé son intervention qu'à 11h30. C'est dire que Maître Ouahiba Khamsi avait mis le poids autour des trois plaintes. Elle a poussé le coquetterie jusqu'à plaider dossier par dossier. Elle salue la compétence de Kouhil dont elle dira qu'avec de telles magistrates, l'avenir de la justice est sauf surtout que ces derniers temps, la magistrate est décriée. L'incident du bâtonnier Sillini et du juge Tayeb Hellali de la cour d'Alger, avait été rapidement rappelé pour revenir vite au dossier du jour: «Il n'y a aucune dénonciation calomnieuse, ni de diffamation, ni de mensonge», s'était écriée l'avocate blonde qui a prié Kouhil de suivre les inepties du juge du statut personnel qui a eu un revirement condamnable après avoir retiré sa décision première prise en droite ligne avec la loi: «Pourquoi le juge s'est-il déjugé'», a dit l'avocate qui a ensuite brandi la mise en demeure expédiée par Salim A.A.Y à l'intention de la directrice du groupe scolaire des Glycines Mais là où l'émotion et le désir de révolte étaient de mise dans la salle d'audience, ce fut au moment où Maître Khamsi avait lu quelques passages du fameux rapport-compte-rendu-psychologique rédigé par une psychologue enfants-adultes en psychothérapie, relaxation par ailleurs, condamnée par le tribunal de Bir Mourad Raïs à une peine d'emprisonnement ferme de trois mois et une amende de cinquante mille dinars avant que la chambre correctionnelle de la cour d'Alger ne condamne la psychologue pour faux à une amende tout court. D'ailleurs, la plaidoirie de l'avocate de Yahia A.A., avait été si forte, si poignante que notre ami Mohamed Benchicou, le fondateur du quotidien Le Matin avait tenu à quitter sa place du banc réservé au public pour aller saluer Maître Ouahiba Khamsi en lui remettant sa carte de visite qui vit la mine du conseil virer au rouge pourpre, signe évident que le compliment avait touché la dame survoltée et qui verra même Ines Kouhil dire son bonheur de voir une avocate se décarcasser pour une fillette dont la maman aussi se bat sur tous les fronts, notamment à propos de la fillette K.A.A., présentée comme pensive, stressée, manquant d'appétit et de sommeil surtout lorsqu'on la cherche ainsi que sa maman «du scandale» avait lancé le conseil qui a dit sa fierté de tout entreprendre pour tirer la fillette du filet de la mal-vie, des folles soirées, des voyages fréquents à l'étranger et surtout son absence de l'école. Avant de se retirer, l'avocate a vivement regretté les contradictions quant au comportement du juge qui a refusé d'entendre les témoins sur l'honneur affirmant que la fillette vit à El Biar avec sa mère et son petit ami K.... à méditer.


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