Laissés en marge du développement: Les habitants du douar «Maroc» revendiquent l'amélioration de leur cadre de vie

? Les habitants du quartier «Commandant Ferradj», communément appelé douar ‘Maroc', dans la municipalité d'Aïn El Turck, ne cessent de se plaindre de la marginalisation de leur lieu de résidence, dans les décisions de projets relatifs aux aménagements urbains et ont décidé de solliciter le wali d'Oran pour se pencher sur la situation de dégradation de leur cadre de vie, qui va crescendo au fil des jours et ce, après avoir usé de tous les recours à travers des requêtes adressées aux responsables locaux. En effet, selon le constat établi sur le terrain, ce plus vieux quartier de la municipalité, qui tombe en décrépitude dans l'indifférence de tout un chacun, suscite le courroux de ses habitants qui, ont-ils fait remarquer «nous avons-nous-mêmes nettoyé avec nos propres moyens des espaces, convoités par des promoteurs, et nous les avons embelli par des plants. Nos enfants ne disposent même pas d'une aire de jeux et se trouvent ainsi obligés de jouer dans la rue avec tous les dangers qui en découlent» avant de renchérir avec une pointe de dépit «pratiquement toutes les rues de notre quartier sont tapissées de crevasses et de nids de poules. La voirie se trouve dans un piteux état et nos familles souffrent durant la saison estivale avec la poussière et en hiver avec l'envahissement des eaux pluviales. La poussière est à l'origine des maladies respiratoires chopées par certains membres de familles et provoque des complications chez les enfants et les personnes âgées. Le peu de ce qui reste des trottoirs est dans état de délabrement avancé, les avaloirs sont obstrués et l'éclairage public est défaillant dans notre quartier sans que cela n'émeut quiconque». Des parents d'élèves se sont indignés devant la situation de déliquescence de l'établissement scolaire, baptisé au nom de leur quartier. «C'est malheureux de constater à notre époque les déplorables conditions des écoliers dans cet établissement dépourvu du strict minimum», avant d'ajouter «nos responsables ne se rappellent de notre existence que la veille du lancement des campagnes électorales. En cette circonstance, ils nous promettent, monts et merveilles, pour nous convaincre de renouveler notre confiance en leur donnant nos voix, dans les urnes, pour un nouveau mandat, mais nous ne sommes plus dupes».Toujours est-il que selon les recoupements d'informations glanées dans le douar ‘Maroc', les habitants sont unanimes à revendiquer l'amélioration de leur cadre de vie, qui ne cesse de se dégrader dans l'indifférence de tout un chacun.