Algérie

Laisser place à la raison face à un grave problème de morale Internationaux algériens et enfants handicapés



Laisser place à la raison face à un grave problème de morale                                    Internationaux algériens et enfants handicapés
Ce profil bas, qui ne dit pas son nom et qui est certainement à mettre sur le compte de l'indolence administrative des acteurs essentiellement concernés que du ruminement d'une quelconque culpabilité laquelle n'est pas évidente tant qu'elle n'aura pas été clairement et surtout scientifiquement établie, n'est donc pas pour émettre un fort signal de compassion mais aussi d'attention aux sportifs qui ont haut porté les couleurs nationales et encore moins éclairer l'opinion publique sur des pratiques qui ne deviendraient dès lors qu'immorales, si les réserves suscitées urbi et orbi n'étaient pas levées. Parmi les sportifs qui vivent dans leur chair cette actualité, Djamel Menad reste sans doute le plus lucide en ne s'enflammant pas sur le sujet. Sa pondération dans les propos et surtout leur justesse sont de nature à accentuer l'intérêt des pouvoirs publics sur le dossier. Un dossier qui, est-il besoin d'y revenir, a étrangement monopolisé les médias étrangers qui en ont fait leurs choux gras dans l'euphorie de l'information partie à partir du sol algérien et qui va très certainement continuer à être au centre de l'actualité sportive à chaque fois que les spécialistes de la manipulation le jugeraient opportun. Quoi qu'il en soit, il paraît pour le moins incongru d'esquiver le débat plus particulièrement en Algérie et il serait tout autant anormal d'emprunter des raccourcis en affirmant que les présomptions des internationaux concernés relèveraient de la fabulation. Toutes les hypothèses leur sont en fait favorables parce qu'il serait effectivement incongru d'évacuer d'un simple revers de la main l'idée même qu'il n'y ait pas de lien de causalité entre le traitement qu'ils recevaient, si tant est qu'il se soit toutefois agi de comprimés douteux, et le handicap de leurs enfants d'autant qu'il semble pour le moins impossible qu'il aurait pu y avoir autant de naissance d'enfants handicapés au mètre carré compte tenu de la proximité des joueurs aussi bien dans le temps que dans l'espace. Car, il ne s'agit plus du 1/10 000 mais pratiquement du 50/100. Autrement dit, l'ébauche indéniable d'un drame délibérément commis. Djamel Menad, dont il ne sera jamais dit assez sur les propos mesurés qu'il tient sur le sujet, est sans doute celui qui l'a le mieux cerné en soulignant substantiellement que le mieux serait que les pouvoirs publics prennent en charge le dossier ne serait-ce que par l'aspect moral qu'il revêt. Les moyens scientifiques et les avancées technologiques sont tels au jour d'aujourd'hui que toute question ne peut qu'avoir sa réponse' authentique. Le seul fait que les sportifs concernés ont eu des enfants dont le handicap se situe dans une fourchette temporelle pouvant aller jusqu'à une dizaine d'années est un élément de nature à fournir à son tour un faisceau de réponses. Dans sa famille, D. Menad n'a connu une telle mésaventure qu'avec son troisième enfant contrairement à Chaïb qui en trois, Kaci Saïd avec son premier. En fait, il ne s'agit pas de tenir une sorte de comptabilité ou un grimoire de médecine médiévale, mais plutôt pour les responsables des instances sportives nationales d'avoir du courage, une grande dose de conscience, de l'humanité et surtout le devoir de donner une réponse à des athlètes qui ont en leur temps autrement beaucoup' donné. Quant à l'image allègrement donnée des médecins des pays de l'Est par les médias européens, elle est trop grossièrement déformée pour des raisons de leadership sportif mondial. A tort ou à raison' difficile de l'affirmer et d'ailleurs si l'empire soviétique n'existe plus, le dopage quant à lui n'a jamais été aussi présent qu'au cours de ces trente dernières années. Autrement dit, tout ne pourrait être que littérature en réalité.
A. L.


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