Une heure d’une pluie torrentielle a révélé, avant-hier, mardi, les malfaçons commises dans les travaux du réseau routier urbain pourtant refait plusieurs fois, ainsi que dans le réseau d'assainissement de la ville de Laghouat.
Le nouveau wali l’a sans doute constaté lorsque cette pluie a quasiment paralysé la ville de Laghouat. Fort heureusement aucune perte humaine n’a été enregistrée.
En effet, les riverains des quartiers Maâmourah ainsi que les automobilistes au niveau de la trémie, du rond-point de l’université Ammar-Thelidji, des quartiers 252 et périphériques se sont retrouvés cernés par les eaux dont les avaloirs se sont avérés inutiles parce que mal conçus.
Le réseau d’assainissement a été, encore une fois, incapable d’absorber les importantes quantités d’eau tombées du ciel. Les automobilistes, eux, ont dû faire preuve de stoïcisme pour ne pas mettre leur vie et celle des autres en danger.
“Les décideurs doivent cesser de répéter, à chaque sortie sur le terrain, que les routes algériennes et les divers réseaux répondent aux normes internationales”, a indiqué un citoyen dépité.
Le souvenir des inondations meurtrières qui ont touché la région les années précédentes, a resurgi.
Pour beaucoup, deux facteurs expliquent cette situation: l’absence d’entretien des avaloirs, aggravée par les chantiers interminables et surtout le sous-dimensionnement et des études approximatives des conduites d’assainissement destinées à la collecte des eaux pluviales.
C’est une image de désolation.
Les routes et les quartiers deviennent de véritables piscines à chaque précipitation. Tout porte à croire que ces routes sont réalisées avec des études bâclées et un suivi complaisant.
Confiée à des entreprises sans savoir-faire, la réalisation ne semble pas obéir aux normes techniques, comme en témoigne l’état des routes même neuves.
Comme pour l’autoroute Est-Ouest, même lorsque le gouvernement fait appel à des groupes étrangers, l’assainissement et l’entretien font défaut.
À Laghouat, les citoyens se demandent pourquoi des routes refaites, il y a moins d’une année, sont déjà très dégradées. Les ruelles dans certains quartiers sont impraticables et leur état s’aggrave après chaque pluie.
Outre le DUC, le DTP et le P/APC, tout le monde est responsable de la situation catastrophique des routes dans cette wilaya du Sud.
En dépit des sommes colossales dépensées, les décideurs préfèrent soigner les apparences, en plantant des palmiers, en ravalant les façades des immeubles qui pourraient choquer la vue des délégations et autres ministres et en s’occupant uniquement des quartiers résidentiels.
Enfin, Laghouat donne l’image d’une ville à l’abandon où la population est livrée à elle-même!
Bouhamam Arezki
Je suis l'auteur de cet article. J’espère que les autorités ainsi que les élus, en charge de la prise en charge de la réfection des routes et autres lieux publics à Laghouat, prennent en ligne de compte ce message.
Je reste à la disposition des citoyens, du mouvement associatif, des élus, des administrations publiques, des entreprises économiques privées et publiques, etc.., pour transmettre leur doléances, dans la mesure de mes possibilités, à travers le quotidien Liberté. Merci par avance.
BOUHAMAM AREZKI
BOUHAMAM AREZKI - Correspondant de presse pour le compte du quotidien national d'information Liberté. - HassiR'Mel, Algérie
11/09/2016 - 309812
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Posté Le : 10/09/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo:© Liberté ; texte: Bouhamam Arezki
Source : liberte-algerie.com du jeudi 10 septembre 2015