Algérie

Laghouat : La grande mue



Laghouat : La grande mue
Si à une époque récente, Laghouat souffrait d'un manque d'infrastructures, d'équipements et autres, aujourd'hui et grâce à des programmes " musclés " qui lui ont été accordés, la wilaya a opéré des mutations vivifiantes, quantifiables. Lors de la dernière visite du président de la République, la région a bénéficié d'une enveloppe budgétaire de 1.400 milliards de centimes, en complément du programme de développement représenté par un volume d'investissements de 117 milliards de dinars. Ainsi, d'importants dispositifs ont été mis en place pour la traduction dans les faits d'une nomenclature articulant 750 projets, dont un montant de 47 milliards de dinars soit 14% de l'enveloppe en vue d'éliminer l'habitat insalubre et permettre à l'ensemble des citoyens de vivre sous un toit décent. Avec respectivement 19 et 17 milliards de dinars, les secteurs des ressources en eau et des travaux publics ont insufflé une bonne dynamique dans les milieux ruraux du territoire, le désenclavement et le rééquilibrage des zones, vecteurs de stabilisation des villageois. Dans le cadre du programme complémentaire, Laghouat a bénéficié d'un montant global de 22,47 milliards de dinars ventilés entre l'aménagement urbain (4,70 milliards), les travaux publics (4,36 milliards), l'AEP (2,27 milliards), l'énergie (2,50 milliards), l'agriculture (1,20 milliard). La part du lion ira aux contrées reculées dépourvues de certaines commodités, notamment le gaz naturel, les salles de soins, les infrastructures scolaires, etc. A titre d'exemple, le barrage de Seklafa, d'une capacité de 13 millions de m3, est destiné à l'approvisionnement en eau potable de 12 communes sur les 24 que compte la wilaya de Laghouat, soit 50% de la population, ainsi que l'irrigation de 12.000 hectares à Oued Mazi et Tadjmout. Un véritable baume au c'ur des contrées longtemps et durement confrontées à un véritable " stress " hydrique.


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