Algérie

Laghouat



Protestation à Khneg et Tajrouna Tour à tour, des communes jusque-là oubliées et paisibles sont le théâtre de protestations aussi violentes qu?éphémères. Pas plus tard que samedi dernier, des dizaines de citoyens, dont des jeunes, ont fermé le siège de l?APC, interdit l?accès au maire et bloqué la route de wilaya à l?aide de pneus. Les protestataires qui ne voulaient traiter qu?avec le chef de l?exécutif (en congé) ont fait part d?une plate-forme de revendications en 17 points ; lesquels ont trait à la liste des bénéficiaires des logements ruraux, à l?extension du réseau de gaz, à la mauvaise qualité des eaux d?un forage récent et bien sûr, à la dissolution de l?assemblée. Le même scénario ou presque a eu lieu hier à Tajrouna, située à 80 km au sud du chef-lieu de wilaya. Alors que les dégâts matériels sont insignifiants, la plupart des observateurs « avertis » s?accordent à dire que cette fièvre est appelée à gagner d?autres communes, entre autres le chef-lieu de wilaya, en raison de l?immobilisme qui caractérise les assemblées. « Ces faits sont dus au laxisme et aux différends entres élus », déclare-t-on. La rue est souvent mise à contribution, par le biais de revendications légitimes qui se sont révélées simples prétextes, pour régler des différends entre tribus voire, entre des familles qui se disputent le contrôle des faibles ressources des communes non encore concernées par le développement.


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