Algérie

LAGHOUAT



LAGHOUAT
L'université Ammar-Thelidji de Laghouat a abrité, samedi, les travaux de la première journée médico-chirurgicale initiée par l'association biomédicale Ibn Nafis de Laghouat, sous le patronage de Youcef Chorfa, wali de Laghouat. Ponctuées par d'intenses débats, plus de 18 conférences scientifiques y ont été dispensées. L'hypertension artérielle (HTA) chez l'enfant, l'HTA du sujet jeune vue par l'endocrinologue, l'escalade thérapeutique chez le diabétique, la vitamine D et le métabolisme minéral et osseux au cours de la maladie rénale chronique (MRC), le traitement des désordres du métabolisme minéral et osseux au cours de l'insuffisance rénale chronique, le point de vue du chirurgien sur l'adénome parathyroïdien étaient, entre autres, les questions théoriques et pratiques abordées par les praticiens, spécialistes et généralistes, et des chefs de services venus de plusieurs structures hospitalières nationales. Ces journées médicochirurgicales entrent dans le cadre de la formation continue du corps médical, l'échange d'expériences scientifiques entre praticiens et la généralisation de ce type de rencontres scientifiques à travers les wilayas du pays, a indiqué Dr Benbougrine Aïssa, président de l'association biomédicale Ibn-Nafis, et les membres du comité d'organisation présidé par Dr El-Naga Kamel, spécialiste en endocrinologie. Le programme scientifique étant très chargé, cette rencontre a permis d'actualiser les travaux accomplis par les intervenants, d'évaluer leur capital expérience avec les nouvelles avancées dans la prise en charge des malades en milieu hospitalier. "L'Algérie compte quelque 5 millions de malades diabétiques", selon Mme Farhat Souhila, secrétaire générale de la Fédération des malades diabétiques. Un travail de sensibilisation et de prévention en profondeur est plus que nécessaire, ajoute-t-elle. Approchés par Liberté, plusieurs praticiens ont indiqué que le but de cette journée médico-chirurgicale est d'améliorer la prise en charge du patient dans les services hospitaliers. "Les urgences sont le point sensible du système de santé, et ce qui se passe actuellement est inacceptable", s'est alarmé l'un d'eux. Et de poursuivre que "l'absence d'une bonne organisation engendre des factures vertigineuses de médicaments chaque fin d'année". Cette journée a été une occasion pour beaucoup de participants pour se rappeler du défunt Pr Ahmed Boussalah, fondateur de la Société algérienne de neurochirurgie. Né le 27 juin 1932 à Laghouat, le défunt, médecin promu des universités d'Alger, de Paris et de Montpellier (France), a effectué de nombreuses recherches scientifiques dans le domaine de la neurologie, avant de décéder le 29 décembre 2000.B. ANomAdresse email




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