Une première depuis 14 ans. Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations de maintien de la paix, a terminé hier, à Tindouf, la visite dans les camps sahraouis qu'il a entamée, mercredi dernier, à Al Ayoune par l'inspection des deux bases de la Minurso, Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental, que dirige Wolfgang Weisbrod-Weber, également représentant spécial de Ban Ki-moon et une rencontre, le lendemain, à Tindouf avec Mohamed Abdelaziz, président de la RASD et SG du Front du Polisario. « Je suis ravi de venir ici et de discuter avec les collègues sur les défis auxquels fait face la Mission », dit-il. Dans son rapport adressé en avril dernier, au Conseil de sécurité, Ban Ki-moon a dénoncé les obstacles posés par le Maroc à la Minurso qui « n'est pas, dit-il, dans la capacité d'exercer pleinement ses fonctions de surveillance de maintien de la paix et d'observation ». « Elle ne dispose pas de toute l'autorité lui permettant d'empêcher l'effritement de son rôle », ajoute le chef de l'ONU. Christopher Ross, l'envoyé personnel du SG de l'ONU au Sahara occidental, expliquera le 8 novembre prochain, aux quinze membres du Conseil de sécurité « le déroulement du processus de négociations entre le Front Polisario et le Maroc, les obstacles qui empêchent la Minurso d'accomplir sa mission, comme toutes les missions onusiennes de maintien de la paix dans le monde ». « Cela démontre que la question du Sahara occidental n'est pas dans l'oubli » explique M'hamed Khadad, le coordinateur sahraoui avec la Minurso, pressant l'ONU d'« assumer ses responsabilités, afin de permettre à la Minurso de mener à bien sa mission dans la protection et la surveillance des droits de l'Homme au Sahara occidental », en attendant l'organisation du référendum d'autodétermination du peuple sahraoui promis en...1991. Les conclusions de la quatrième Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation après l'audition des pétitionnaires sur la question du Sahara occidental, les récentes visites du centre RF Kennedy, du rapporteur de l'ONU sur la torture et de la commission africaine des droits de l'Homme, montreraient-elles, avec ce regain d'intérêt des Nations unies pour la dernière colonie d'Afrique, que les lignes rouges commencent à bouger '
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Posté Le : 12/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel B
Source : www.horizons-dz.com