Algérie

Lacom cesse ses activités en Algérie



L'assemblée générale des actionnaires de Lacom (Orascom Télécom et Télécom Egypt) s'est réunie dimanche 9 novembre 2008 à l'effet de prononcer la dissolution effective de cette société qui avait, on s'en souvient, remporté pour 65 millions de dollars l'avis d'adjudication de la seconde licence de téléphonie fixe lancée en 2005 par le gouvernement algérien. Les deux opérateurs égyptiens de téléphonie ont créé, à cet effet, un consortium qui leur permettait de détenir chacun la moitié du capital de la société Lacom qu'ils avaient ainsi constituée. L'entreprise, qui avait démarré sur les chapeaux de roues compte tenu de l'ampleur des besoins en téléphones fixes en Algérie, a vite fait de déchanter. Le développement de l'internet sur lequel elle comptait pour booster la demande en lignes fixes a pris beaucoup de retard et les algériens, devenus friands de téléphone mobile, ne se sont pas bousculés au portillon de Lacom. Cette dernière a, dès ses premières années d'activité, commencé à battre de l'aile et à ne plus tenir ses engagements, au point où l'agence algérienne de régulation (ARPT) s'est vu obligée de l'interpeller à plusieurs reprises sur le non-respect du cahier des charges auquel elle était astreinte. Après avoir incriminé les autorités algériennes pour non-assistance et favoritisme à l'égard de l'opérateur historique Algérie Télécom, les actionnaires égyptiens se sont résolus à endosser la responsabilité de l'échec en reconnaissant, notamment, s'être trompés de stratégie en prenant option, pour des raisons purement mercantiles, pour le procédé sans fil chinois WLL, certes peu coûteux mais pas du tout fiable pour les internautes sur lesquels reposait son marketing.


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