Algérie

Lac de Sidi Abdallah



Lac de Sidi Abdallah
Ce parc, qui était autre fois un endroit paisible, où de nombreuses familles venaient se prélasser et profiter de son paysage, est devenu aujourd'hui un espace en état de dégradation avancé, lui conférant une image d'un dépotoir à ciel ouvert.La commune de Mahelma, sise non loin de Zéralda, connaît une croissance continue en matière d'urbanisme. Le secteur écologique est totalement abandonné et aucune importance ne lui a été accordée. En effet, un petit lac situé entre Mahelma et Sidi Abdallah voit son état se dégrader à longueur d'année depuis 2004, année où l'ancien directeur, Hamidi Lyes, est décédé.C'est ce que des gens ont confirmé sous le sceau de l'anonymat. Ce petit lac, qui était autrefois un endroit paisible, où de nombreuses familles venaient se prélasser, profiter de la verdure, est devenu aujourd'hui un dépotoir à ciel ouvert. Les pneumatiques jonchent les rives du lac, les grandes carpes royales connues pour leur taille imposante se meurent à cause de la rareté de l'eau. Selon nos sources, le lac au canard, connu sous cette appellation, était auparavant un centre d'équitation.«Avec le manque d'entretien, la quasi-totalité des chevaux a été reprise par des propriétaires en colère contre l'ingérence des directeurs arrivés après 2004», nous a-t-on confié. Nos interlocuteurs ont affirmé que les derniers chevaux sont morts de faim. Quant à l'écurie, qui devrait être un endroit animé par les nombreux travailleurs qui s'occupent des chevaux, elle est désertée et risque même l'effondrement de ses structures.Durant le printemps, de nombreuses familles affluent vers cet endroit pour passer une journée agréable, mais l'ambiance est vite gâchée par le laisser-aller et l'abandon total de l'infrastructure. Selon nos sources et les nombreuses informations récoltées sur place, il s'avère que les familles doivent s'acquitter d'un droit d'entrée de 50 DA §48èpar personne et 20 DA pour le parking informel que les jeunes des cités avoisinantes se sont appropriés et sont prêts à tout pour gagner quelques pièces. «Les gens payent 50 DA à l'entrée, mais rien ne leur est offert en contrepartie», s'indigne notre interlocuteur.Les familles qui accèdent à l'intérieur ne trouvent pas d'endroit pour s'asseoir. Les nombreux bancs sont presque tous cassés. Les enfants qui espèrent trouver des attractions sont vite déçus. Le terrain d'équitation ne sert pas à grand-chose, les nombreux enclos sont tous vides. Seules deux grandes cages, l'une occupée par des paons et l'autre par des perdrix, sont encore là. Les nombreuses balançoires, qui faisaient autrefois le bonheur des petits, ne sont plus qu'un amas de tôle.Selon des informations, le lieu a changé de gérance au gré des envies, passant du ministère de l'Intérieur à celui de l'Habitat. Quant à la mairie, les efforts qu'elle fournit ne sont nullement visibles. Des enveloppes conséquentes ont été octroyées afin de remettre le parc en état et promouvoir l'activité touristique. Les personnes rencontrées sur place nous ont expliqué qu'avec les nombreux changements de ministère en ministère et les nombreux directeurs qui ont défilé, aucune amélioration n'a été apportée.




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