Les négociations sur l'aide à la Grèce, qui devait être en principe débloquée, hier, par l'Eurogroupe à Bruxelles, se poursuivaient jusqu'au dernier moment sur des questions techniques, a indiqué le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos, qui reste optimiste. Jusqu'au dernier moment, les négociations se poursuivent, il y a des problèmes techniques, des paramètres de détails qui sont examinés, des choix et des priorités des partenaires institutionnels ou des pays-membres qui influencent le climat de la discussion, a déclaré M. Vénizélos aux médias à Bruxelles, cité dans un communiqué ministériel en grec reçu à Athènes. Arrivé à Bruxelles, avant-hier soir, avec le Premier ministre grec Lucas Papademos, M. Vénizélos s'est dit optimiste sur une solution au problème global. La Grèce a rempli toutes les conditions requises pour l'approbation du nouveau programme, qui comprend un prêt de 130 milliards d'euros plus l'effacement d'une partie de la dette grecque détenue par les créanciers privés, selon les décisions européennes d'octobre 2011, qui ont été confirmées lors des deux précédentes réunions de l'Eurogroupe, a assuré le ministre. Ainsi, il est évident que nous attendons aujourd'hui (lundi) de mettre fin à une longue période d'incertitude qui n'a aidé ni l'économie grecque ni la zone euro dans son ensemble, et je crois que tout sera résolu sur la base des décisions européennes et les principes de l'acquis européen, a-t-il ajouté. Selon une source du ministère grec des Finances, la participation des créanciers publics du pays dans le plan d'effacement d'une partie de la dette grecque (PSI), impliquant jusqu'à présent les seuls créanciers privés, a été discutée au cours d'une réunion dimanche à Bruxelles des experts européens du groupe de travail sur l'euro chargés de préparer la réunion des ministres des Finances de la zone euro lundi après-midi (Eurogroupe). La participation des banques centrales nationales détentrices d'obligations grecques serait probable, car la seule participation des créanciers privés (banques, assurances, fonds d'investissement) ne parviendra pas à réduire la dette grecque à 120% du PIB d'ici 2020, comme prévu par le plan décidé fin octobre à Bruxelles, a expliqué cette source. En outre, une plus importante participation volontaire des créanciers privés est aussi en discussion compte tenu que des responsables de l'Institut de la Finance Internationale (IIF), chargés de négocier la question avec la zone euro, se trouvent à Bruxelles, a indiqué cette source. Enfin la question de la constitution d'un compte bloqué destiné à recevoir l'argent européen pour rembourser les intérêts de la dette grecque, a été abordée dimanche au sein de la réunion du groupe de travail sur l'euro et des solutions satisfaisantes ont été trouvées avec le soutien du FMI, selon la même source ministérielle.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/02/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mustapha S
Source : www.lemaghrebdz.com