La Wilaya de Tiaret

wilaya à l'histoire aussi riche que variée, Tiaret s'enorgueillit d'un passé qui remonte à la préhistoire avec les sites rupestres du "Kef Boubeker" et les monuments protohistoriques représentés par les sépultures de "Guertouta " et les célèbres Dolmens. Les vestiges antiques des "Djeddars " (tombeaux des princes au VIéme siècle), de "Ain-Sbiha ", "Columnata ", "Kherbet Ouled Bouziane " et "Tingartia " témoignent quant à eux de l'important rôle joué par la région à l'époque Numide puis Romaine. Avec l'avènement de l'Islam au Maghreb, c'est sans conteste la dynastie Rostomide qui donnera à la région sa plus grande célébrité, et ce en choisissant "Tihert" comme capitale de leur royaume. Le séjour d'Ibn-Khaldoun, ce père incontesté de la sociologie moderne, dans les grottes de Frenda, où il rédigea sa célèbre "Mokadima ", a fourni à Tiaret un volet nouveau qui ajoute à son orgueil. Capitale des hauts plateaux de l'ouest Algérien et de l'élevage équin, la wilaya de Tiaret s'appuie au nord sur les contreforts de l'Ouarsenis et à l'ouest sur les monts de Frenda. D'une superficie de 20.08 7 km, elle compte aussi les vallées de la "Mina " et du haut Cheliff. Le climat continental à faible pluviométrie a toujours fait de la céréaliculture, de la culture fourragère et de l'élevage l'activité essentielle de la région. Mais la dynamique de progrès économique et social, enclenchée depuis l'indépendance, a permis la couverture de tous les domaines d'activité. C'est ainsi que l'industrie, qui se limitait au seul secteur meunier s'est prolongée aux domaines du textile, de la carrosserie industrielle, de la fonderie, des matériaux de construction et de l'agroalimentaire. Ce gigantesque déploiement industriel a certes été pourvoyeur d'emplois multiples pour la population de la région, mais a été aussi à l'origine d'un énorme exode rural qui a crée un puissant déséquilibre social et a complètement décharné les campagnes.