Algérie

La wilaya de Biskra : dynamisme économique et ambitions



La wilaya de Biskra : dynamisme économique et ambitions
La dynamique de développement insufflée depuis 1962 aux divers secteurs d'activité continue de métamorphoser la wilaya de Biskra qui présente, 50 ans après l'indépendance, le visage d'une région énergique, pleine de vitalité et d'ambition pour son avenir.
Peuplée de près 750.000 âmes, la wilaya de Biskra qui s'étend sur une superficie totale de 20 986 km2, est située au Sud-est du pays, dans la partie sud des Aurès. Comprenant 12 daïras et 33 communes, elle est limitée par les wilayas de Batna, au nord, de Khenchela au Nord-est, de M'sila au Nord-ouest, d'El Oued au Sud-est, de Djelfa au Sud-ouest et de Ouargla au sud.
Avec une pluviométrie annuelle n'excédant guère les 200 mm, la wilaya résente un relief diversifié avec, au nord des massifs montagneux qui cèdent rapidement place, un peu plus, au Sud aux plaines puis aux vastes étendues steppiques et sahariennes parsemées d'oasis verdoyantes.
Le chemin considérable parcouru en un demi-siècle peut être mesuré à l'aune de l'évolution notable du nombre de personnes qui y vivent. La population de cette wilaya qui n'atteignait que 135.000 habitants en 1966 a aujourd'hui pratiquement quintuplé, faisant naître de nouveaux besoins et donnant à relever de nouveaux défis.
Prépondérance de la phoeniciculture
Au lendemain de l'indépendance, elle ne comptait également que quelques centaines de milliers de palmiers-dattiers sur une superficie limitée exploitée essentiellement par des colons.
Aujourd'hui, l'agriculture qui s'affirme comme une véritable locomotive du développement local, est de plus en plus diversifiée, même si la phoéniciculture demeure prépondérante avec un patrimoine de plus de quatre millions de palmiers-dattiers.
Pratiquement inexistant avant l'indépendance, le secteur de l'Hydraulique assure aujourd'hui un taux de couverture en eau potable de 92 % et de 90 % pour l'assainissement, en plus de la mobilisation de 55 millions de m3 d'eau par le grand barrage de la Fontaine des Gazelles mis en exploitation au début de la décennie 2000.
Créé ex nihilo, le tissu économique local s'articule actuellement autour d'une zone industrielle, au chef-lieu de wilaya, et de 10 zones d'activités ainsi que d'un total de 4.500 petites et moyennes entreprises. Ces entités économiques et les besoins d'échanges de la wilaya disposent d'un réseau routier d'un linéaire de 1.500 km, tandis que le taux d'électrification avoisine les 93 % et celui de couverture par le gaz naturel les 60 %.
Moins de 40 écoles et 2 salles de soins en 1962
De 13.000 unités au début des années 1960, le parc logement de la wilaya a plus que décuplé et compte désormais 150.000 habitations, en plus des constructions vouées au savoir : 520 établissements scolaires, 30 centres de formation professionnelle et une université de plus de 30.000 étudiants. Le pas franchi en la matière est énorme lorsqu'on sait que les Ziban ne comptaient pas plus d'une quarantaine d'écoles au lendemain de l'indépendance.
Le réseau des infrastructures sanitaires, limité il y a 50 ans à 2 minuscules centres de soins, se compose actuellement de 40 établissements sanitaires couvrant la majorité des communes, dont notamment quatre hôpitaux, une école de formation paramédicale et sept centres spécialisés pour personnes aux besoins spécifiques.
Le tourisme, clé de voûte du développement
Biskra abrite également 170 infrastructures de jeunes et de sports dont un complexe omnisports de 20.000 spectateurs. Aujourd'hui, cette wilaya, même si son club-phare, l'US Biskra, vient d'être relégué en division Amateur, dispose d'un important vivier qui devrait permettre à cette région de donner, à terme, des sportifs de grand talent à l'Algérie.
Région des oasis et de la Deglet Nour, la wilaya de Biskra dispose surtout d'un potentiel touristique de tout premier plan. Plus de 250 sites archéologies et historiques y sont répertoriés, à El Kantara, Djemorah, Tolga, Sidi Okba et ailleurs, ainsi que des mosquées-zaouïas plusieurs fois centenaires. Mais à Biskra, il est un fait fort édifiant qui dit mieux que mille discours les progrès accomplis depuis 1962. A l'avènement de l'indépendance, il n'y existait aucun lycée.
Aujourd'hui, au moment où l'Algérie fête le cinquantenaire du recouvrement de sa souveraineté, ils sont exactement 50 lycées à accueillir plusieurs dizaines de milliers d'élèves.


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