A ceux qui parlent d'échec du système LMD, le recteur de l'USTHB répond qu'il n'y a aucun paramètre qui permet de détecter cet échec : «L'argument de la brutalité présenté par ceux qui parlent d'échec ne tient pas. Quant à celui de résultats, il faut du temps pour juger. Le LMD est le système officiel et légal.»
Le recteur a précisé que contrairement aux autres universités du monde ayant appliqué le LMD, l'université algérienne a choisi la solution la plus difficile : «Nous avons à gérer les deux systèmes à la fois : le système classique et le LMD.»
De l'avis de M. Benzaghou, l'évaluation n'est pas liée à une seule organisation pédagogique. Il présente deux paramètres d'évaluation : l'appréciation du monde du travail et celle des universités étrangères. «La vraie évaluation est celle que le monde économique effectue. Et l'appréciation des étudiants qui vont continuer leurs études à l'étranger.» «Sur le marché du travail, des étudiants en LMD, il n'y en a pas beaucoup. Cependant, toutes les universités qui ont inscrit les étudiants de Bab Ezzouar nous ont donné des échos positifs», a-t-il attesté. Â
M. Benzaghou réfute également l'argument portant sur la nécessité de mettre en place d'énormes moyens pour le nouveau système : «Cet argument n'a pas de sens.
Tout système nécessite la mise en place de moyens.
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Posté Le : 15/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djedjiga Rahmani
Source : www.elwatan.com