Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a affirmé jeudi que la volonté politique de l'Etat algérien était en adéquation avec les revendications du Hirak populaire béni qui a appelé à l'égalité et à la lutte contre la discrimination, l'Etat ayant décidé de mettre l'égalité entre citoyens et entre régions au centre des intérêts de toutes ses politiques publiques."Le Hirak béni a appelé à l'égalité et à la lutte contre la discrimination en donnant l'occasion à tous les Algériens de jouir sur pied d'égalité des droits et des libertés. La volonté politique de l'Etat algérien était en adéquation avec cette revendication en décidant de mettre l'égalité entre citoyens et entre régions au centre des intérêts de toutes ses politiques publiques", a précisé le CNDH dans un communiqué à la veille de la célébration par l'Algérie de la Journée internationale des droits de l'homme (10 décembre).
Le conseil a en outre souligné que la révision constitutionnelle du 1er novembre 2020 prévoit, dans son préambule, "l'attachement du peuple algérien aux droits de l'homme, à la Déclaration universelle des droits de l'homme et aux conventions ratifiées par l'Algérie".
A titre d'exemple, le CNDH a cité la politique d'élimination des zones d'ombre adoptée par l'Etat, une politique reposant sur le "principe d'égalité en vue de la lutte contre toutes formes de discrimination entre citoyens et entre régions, et a obtenu des résultats palpables en matière de garantie aux citoyens le droit à l'éducation, la santé et le déplacement, en sus de l'électricité, du gaz et de l'eau potable".
Le conseil a appelé, par la même occasion, l'ensemble des acteurs institutionnels et non institutionnels à "renforcer les efforts en vue d'éliminer toutes formes de discrimination et de poursuivre la mise en œuvre de la politique de lutte contre les zones d'ombre", saluant à ce propos les mesures prévues dans la loi de finances 2022, notamment en ce qui concerne la prime de scolarité, la gratuité des livres scolaires et la prime dont bénéficient les personnes aux besoins spécifiques.
Le CNDH a invité en outre les pouvoirs publics à la "nécessité" de prendre davantage de mesures pour "augmenter le pouvoir d'achat des catégories pauvres et moyennes qui souffrent du coût élevé des biens et services".
D'autre part, le communiqué du conseil a rappelé l'attachement de l'Algérie, depuis la proclamation dans sa première Constitution en 1963, et précisément à son article 11, aux principes des droits de l'homme en approuvant la Déclaration universelle des droits de l'homme, consciente en cela de la "nécessité" des droits de l'homme pour la société et l'Etat. Le CNDH a également rappelé la Constitution de 2020 qui stipule dans son préambule l'attachement du peuple algérien aux droits de l'homme, à la Déclaration universelle des droits de l'homme et aux conventions ratifiées par l'Algérie.
L'Algérie célèbre, à l'instar de la communauté internationale, la Journée internationale des droits de l'homme placée cette année sous le signe de l'Egalité, un slogan inspiré de la première clause de la déclaration, qui stipule que "tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité".
En ce jour de 1948, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme, qu'elle a décidé en 1950 d'ériger en journée mondiale. C'est le premier document international qui définit le champ des droits et des libertés, dont jouissent tous les êtres humains, sans distinction aucune, notamment, de couleur, de langue, de religion, de race, de sexe ou de toute autre raison.
Posté Le : 10/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz