« La violence ne se limite pas aux stades »

Le directeur de la sécurité publique, le contrôleur Aïssa Naïli, a souligné, hier, que l'affaire du décès tragique du joueur camerounais de la JSK, Albert Ebossé, est prise en charge par le parquet de Tizi Ouzou. A l'occasion, il a tenu à signaler que la DGSN, par le biais de son DG, le général-major Abdelghani Hamel, a été la première institution à faire face à ce phénomène. « La DGSN a pris des mesures pour endiguer le fléau de la violence dans les stades. Il s'agit, entre autres, du renforcement de la sécurité au sein des infrastructures sportives. Nous avons également saisi les autorités sur les insuffisances au niveau des infrastructures sportives qui, éventuellement, pourraient avoir des incidences sur la sécurité publique », a-t-il précisé en marge du forum de la DGSN. Il a rappelé, en ce sens, l'organisation, par la DGSN, d'une rencontre internationale sur ce phénomène. « Nous sommes engagés avec nos partenaires pour éradiquer cette violence », a-t-il soutenu. Le DSP a signalé qu'au cours des 62 matchs organisés dans le cadre de la Coupe du monde, au Brésil, un seul incident a été enregistré, celui de l'utilisation de fumigène par un Algérien. Le contrôleur Aïssa Naïli a rappelé que la violence ne se limite pas aux stades. Elle existe sur les routes. « La lutte contre la violence sous toutes ses formes est l'affaire de tous », a-t-il estimé.