Algérie

La violence encore et toujours



La violence encore et toujours
Il s'en est fallu de peu, de très peu même, pour qu'un autre drame ne frappe une fois de plus, le football algérien. Azzedine Doukha, le portier de la JSK, a échappé d'un cheveu à une mort certaine.Victime d'une agression, identique à celle d'Ebossé, il s'en est miraculeusement sorti avec plusieurs points de suture à la tête. Les plaies du joueur camerounais à peine pansées qu'un autre drame a failli endeuiller le football et le pays entier. La bête immonde a encore frappé et fort heureusement que le joueur kabyle l'a échappé belle sinon ça aurait été une véritable catastrophe pour la discipline, frappée par une récurrente violence aux conséquences désastreuses. La mort d'Ebossé n'a apparemment pas eu d'impact sur les galeries ni sur les supporters toujours portés sur une violence gratuite sans le moins du monde mesurer ses effets. La bêtise humaine a failli faire une autre victime, de surcroît dans un match amical opposant deux villes voisines évoluant, en plus, dans des paliers différents. Cela veut tout simplement dire qu'il n'y a aucune raison, si ce n'est la bêtise humaine au comportement de l'auteur du jet de pierre ayant occasionné une grave blessure à Doukha. Mais bon, le problème ne réside pas dans ce comportement, fort condamnable d'ailleurs, mais dans cette violence qui revient chaque fois nous rappeler qu'il y a péril en la demeure. La maison football prend feu. Elle brûle sans la présence de secouristes censés circonscrire le feu qui s'étend de plus en plus. En l'absence de ces secouristes, les «pyromanes» trouvent du plaisir à allumer d'autres incendies à chaque fois qu'ils le désirent. Doukha a échappé d'un cheveu à une mort certaine, à qui le tour ' Il y a aura certainement d'autres agressions similaires et, à défaut d'une décision historique visant à éradiquer cette violence, il ne nous reste plus qu'à prier pour le salut de nos joueurs.




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