Le CRASC abritera demain une journée d'étude sur la micro violence en
milieu scolaire avec en plus d'une approche théorique de la question des
expériences concrètes. Les organisateurs de cette rencontre estiment que
l'intérêt de ce rendez-vous se situe dans le fait que ce phénomène, de par sa
spécificité, est difficilement perceptible au plan de sa manifestation physique.
Les spécialistes devront donc s'attacher sur les aspects théoriques dans un
cadre plus global, à savoir la déviance sociale. Au CRASC, on considère que
c'est cette spécificité scientifique, du fait que le phénomène est qualifié de
fractionnaire, qui le rend moins perceptible.
En revanche, ce sont les victimes qui la subissent, soit en perpétuité
soit en fréquence, qui se manifestent par des comportements négatifs.
Dans certains cas, les victimes passent au suicide ou, plus généralement,
ont tendance à s'isoler socialement, avec inéluctablement des échecs scolaires.
Plus grave encore, ces victimes peuvent avoir, de par la dangerosité du
phénomène, des comportement similaires à leurs agresseurs, et donc de
potentiels candidats au monde de la criminalité. C'est dans cette optique que
les académiciens et les praticiens en éducation sont appelés à stimuler la
réflexion sur des axes ayant un rapport avec cette problématique dans le but de
mieux la cerner théoriquement. Ainsi, il est proposé aux participants
l'expérience des praticiens de l'éducation en matière de détection et de
traitement de cas de micro violence ainsi que les expériences mondiales.
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Posté Le : 15/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : S C
Source : www.lequotidien-oran.com